Tanné de la publicité? Devenez un membre privilège et dites adieu aux bannières!

LPDP - Page d'accueil
Compte privilège
Nouveau compte
Activer un compte
Oublié mot de passe?
Renvoyer code d'activation
Poèmes populaires
Hasards de l'équipe
Poèmes de l'année
Publier un poème
Liste détaillée des sections
Poème au hasard
Poème au hasard avancé
Publications
Règlements
Liste des membres
Fils RSS
Foire aux questions
Contactez-nous
À Propos
::Poèmes::
Poèmes d'amour
Poèmes tristes
Poèmes d'amitié
Poèmes loufoques
Autres poèmes
Poèmes collectifs
Acrostiches
Poèmes par thèmes
::Textes::
Nouvelles littéraires
Contes d'horreur
Textes érotiques
Contes fantastiques
Lettres ouvertes
Citations personnelles & Formes courtes
Textes d'opinion
Théâtre & Scénario
::Discussions::
Nouvelles
Portrait sous vers
Les parutions
De tout et de rien
Aide aux utilisateurs
Boîte à suggestions
Journal
Le coin de la technique
::Images::
Album photo

Membres : 2
Invités : 18
Invisible : 0
Total : 20
· Philippe MANGOT · messaisons
13261 membres inscrits

Montréal: 4 octobre 07:18:47
Paris: 4 octobre 13:18:47
::Sélection du thème::
Ciel d'automne
Lime trash
Soleil levant









LPDP :: Théâtre & Scénario :: Confidences nocturnes 6 vertical_align_bottom arrow_forward_ios

Page : [1] :: Répondre
Adamantine Cet utilisateur est un membre privilège

Modératrice

Statut: Hors ligne
Visitez le site web de ce poète. Envoyez un message instantané à ce poète.
Statistiques de l'utilisateur
461 poèmes Liste
15339 commentaires
Membre depuis
18 novembre 2012
Dernière connexion
Hier à 11:25
  Publié: 14 sept 2018 à 13:43 Citer vertical_align_bottom



22 h 15. Elles s’appellent comme tous les soirs... ou presque.


— Veux-tu le récit d’une situation gênante ?
— Dis toujours...
— Imagine un couple en train d’acheter du carrelage dans un magasin de bricolage et qui tombe nez à nez avec la maîtresse du mari...
— Ouille ouille... C’est gênant pour la maîtresse et le mari non ?
— La mari semblait gêné, la maîtresse était à l’aise.
— Et toi ?
— Dévastée.
— Je ne comprends pas très bien. Pourquoi était-ce si bouleversant pour toi ? Tu savais déjà qui était sa maîtresse et puis, toi aussi tu mets des coups de canif dans le contrat parfois.
— C’est que je ne m’y attendais pas, j’ai été prise de court et de plus... je n’étais pas à mon avantage.
— Bah, tu n’as pas à t’en faire pour ça, vous n’êtes pas en concurrence.
— Elle est belle, j’étais mal fagotée ; j’ai vraiment dû lui donner l’image d’une pauvre femme.
— Elle est belle mais elle se planque.

Elles se taisent et ce silence peut durer 30 secondes ou trois jours.


— Et toi, comment vas-tu ?
— Écoute, plutôt bien ; mon mari est parti en voyage, j’ai bien l’intention de mettre à profit ces quelques jours de liberté.
— Oula, ne fais pas trop de bêtises hein ?
— Ne t’inquiète pas ; que des valeurs sûres. Je ne mise pas sur le trop compliqué en ce moment, juste sur le bonheur et puis je ne m’en fais pas : Si mon prétendant n'est pas disponible, je travaillerai. Je reste pragmatique.
— Tu es la voix de la sagesse.

9 h 22 Un sms.


— Hello, j’espère que tu as bien dormi. Moi, je prends mon thé dans le jardin pendant que le roi lion dort encore —

Elle l'appelle...

— C’est une version du dimanche que je trouve des plus plaisantes. J’imagine que tu as passé une bonne soirée ?
— Excellente.
— Est-il parti ?
— Il prend sa douche
— Tiens tiens... est-il toujours aussi... adroit ?
— Et plus encore d’ailleurs, je n’ai eu que peu de repos. Il m’a parlé de toi et et de notre amitié au ciment des plus étranges.
— C’est un chou. Tu l’embrasseras de ma part,
— Ça, je l’ai déjà fait mais je vais recommencer. Attends une minute.


Elle s’éloigne. Des voix étouffées parviennent jusqu’à l'autre.

— Il est reparti.
— Alors raconte-moi tout.
— Nous avions convenu qu’il viendrait dîner à la maison, il est arrivé vers 20 h 30, je n’avais pas eu le temps de me changer...

Elle raconte son histoire et l’autre s’en abreuve.


— J’aurais aimé vous regarder. J’aime ça.
— Nous en aurons l’occasion. Tu es pleine de paradoxes tu sais ?
— Il semblerait. Mais là, maintenant, je suis juste envieuse.
— Si je pouvais, je te l’enverrais via Amazon, par drone. Un drone assez balèze
— Tu es charmante mais ne t'inquiète pas, j'ai mes livres. Ce sont de bons exutoires.
— Et ton amant du moment ?
— Il est en vacances et je ne me sens plus aussi à l’aise avec lui. Mon corps vieillit.
— Ah oui ? Quelle drôle d'idée !Moi, j’ai trouvé ma pathologie : c’est le déni de vieillesse. C’est comme le déni de grossesse. Tu l’es, mais ton organisme le refuse du coup, tu vieillis mais personne ne s’en aperçoit. Même pas toi. N’est-ce pas l’idéal ? Nous sommes belles si nous le décidons.

Elles rient encore.


— Que vas-tu faire aujourd’hui ?
— Passer une deuxième couche de laque sur un meuble.
— Tu as raison. Rien de tel qu’une journée studieuse après une nuit de débauche.

Elles raccrochent.


 
Audrey Deroze


Mais tant que je te plais Que m'importe le temps ?
   
Statut: Hors ligne
Visitez le site web de ce poète. Envoyez un message instantané à ce poète.
Statistiques de l'utilisateur
790 poèmes Liste
23145 commentaires
Membre depuis
14 mars 2009
Dernière connexion
13 sept à 18:37
  Publié: 14 sept 2018 à 15:58 Citer vertical_align_bottom

J'adore ces dialogues. Il y a de quoi écrire un roman

  L'hiver faisait la rue mouillée Dans l'obscurité bleu marine O comme j'adorais mordiller Ta lèvre comme une mandarine
Adamantine Cet utilisateur est un membre privilège

Modératrice

Statut: Hors ligne
Visitez le site web de ce poète. Envoyez un message instantané à ce poète.
Statistiques de l'utilisateur
461 poèmes Liste
15339 commentaires
Membre depuis
18 novembre 2012
Dernière connexion
Hier à 11:25
  Publié: 14 sept 2018 à 18:16 Citer vertical_align_bottom

Citation de Aude Doiderose
J'adore ces dialogues. Il y a de quoi écrire un roman



En fait j'imagine une pièce de théâtre... Une scène coupée en deux, deux intérieurs, deux styles différents et deux femmes sur scène qui discutent par téléphone interposé. Des petites scènes de vie sans intérêt sans doute... Ce serait très certainement une pièce prise de tête

 
Maschoune

Modératrice


Un petit baiser, comme une folle araignée, te courra par le cou... A. RIMBAUD
   
Statut: Hors ligne
Envoyez un message instantané à ce poète.
Statistiques de l'utilisateur
223 poèmes Liste
13717 commentaires
Membre depuis
26 mars 2015
Dernière connexion
Aujourd'hui à 09:31
  Publié: 15 sept 2018 à 02:42 Citer vertical_align_bottom

Citation de Adamantine

En fait j'imagine une pièce de théâtre... Une scène coupée en deux, deux intérieurs, deux styles différents et deux femmes sur scène qui discutent par téléphone interposé.



C'est bien comme ça que je l'imagine en lisant

  Tant que je serai moi je n'aurai de répit.
Adamantine Cet utilisateur est un membre privilège

Modératrice

Statut: Hors ligne
Visitez le site web de ce poète. Envoyez un message instantané à ce poète.
Statistiques de l'utilisateur
461 poèmes Liste
15339 commentaires
Membre depuis
18 novembre 2012
Dernière connexion
Hier à 11:25
  Publié: 15 sept 2018 à 12:58 Citer vertical_align_bottom

Citation de Maschoune

Citation de Adamantine

En fait j'imagine une pièce de théâtre... Une scène coupée en deux, deux intérieurs, deux styles différents et deux femmes sur scène qui discutent par téléphone interposé.



C'est bien comme ça que je l'imagine en lisant


Alors je t'inviterai à la première

 
Page : [1] :: Répondre

 

 



Répondre
Version imprimable
Avertissement par courriel
Autres poèmes de cet auteur
Cocher cette section lue
Cocher toutes les sections lues
Visites: 2913
Réponses: 4
Réponses uniques: 3
Listes: 0 - Voir

Page : [1]

Les membres qui ont aimé ce poème ont aussi aimé les poèmes suivants :



Nous n'avons pas assez de données pour vous afficher des recommandations. Aidez-nous en assignant une cote d'appréciation aux poèmes que vous consultez.

 

 
Cette page a été générée en [0,0342] secondes.
 © 2000 - 2023 VizFX.ca - Tous droits réservés  | Pour nous joindre
L'utilisation de ce site Web implique l'acceptation des Conditions d'utilisation. Tous les textes hébergés par La Passion des Poèmes sont protégés par les lois de la protection des droits d'auteurs ainsi que par des traités internationaux. Il est strictement interdit de distribuer, d'afficher ou d'utiliser ces textes de quelque manière sans l'autorisation de l'auteur du texte en question.

           
 
Oubliez votre mot de passe? Cliquez ici.