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LPDP :: Journal : Les mots des Autres... :: Est-ce ainsi que les hommes vivent.. vertical_align_bottom arrow_forward_ios

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bekrimation


Celui dont le visage ne brille pas ne sera jamais une étoile
   
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  Publié: 31 oct 2008 à 20:14
Modifié:  11 nov 2008 à 18:06 par bekrimation
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Je veux juste faire découvrir les chansons de Léo Ferré que j'ai eu le plaisir de rencontrer en 1985 à Casablanca.
Je crois que, si j'ai bonne mémoire, un poème de Paul Eluard - corrigez-moi si je me trompe! Pour ceux qui le désirent j'ai les textes en PDF de 80 de ses chansons les plus célèbres.
Voir ici :
Léo Ferré : Est-ce ainsi que les hommes vivent ?




Léo Ferré
Est-ce ainsi que les hommes vivent ?



Tout est affaire de décor
Changer de lit changer de corps
A quoi bon puisque c'est encore
Moi qui moi-même me trahis
Moi qui me traîne et m'éparpille
Et mon ombre se déshabille
Dans les bras semblables des filles
Où j'ai cru trouver un pays.
Coeur léger coeur changeant coeur lourd
Le temps de rêver est bien court
Que faut-il faire de mes jours
Que faut-il faire de mes nuits
Je n'avais amour ni demeure
Nulle part où je vive ou meure
Je passais comme la rumeur
Je m'endormais comme le bruit.
Est-ce ainsi que les hommes vivent
Et leurs baisers au loin les suivent.

C'était un temps déraisonnable
On avait mis les morts à table
On faisait des châteaux de sable
On prenait les loups pour des chiens
Tout changeait de pôle et d'épaule
La pièce était-elle ou non drôle
Moi si j'y tenais mal mon rôle
C'était de n'y comprendre rien
Dans le quartier Hohenzollern
Entre la Sarre et les casernes
Comme les fleurs de la luzerne
Fleurissaient les seins de Lola
Elle avait un coeur d'hirondelle
Sur le canapé du bordel
Je venais m'allonger près d'elle
Dans les hoquets du pianola.
Est-ce ainsi que les hommes vivent
Et leurs baisers au loin les suivent.

Le ciel était gris de nuages
Il y volait des oies sauvages
Qui criaient la mort au passage
Au-dessus des maisons des quais
Je les voyais par la fenêtre
Leur chant triste entrait dans mon être
Et je croyais y reconnaître
Du Rainer Maria Rilke.

Elle était brune elle était blanche
Ses cheveux tombaient sur ses hanches
Et la semaine et le dimanche
Elle ouvrait à tous ses bras nus
Elle avait des yeux de faïence
Elle travaillait avec vaillance
Pour un artilleur de Mayence
Qui n'en est jamais revenu.
Est-ce ainsi que les hommes vivent
Et leurs baisers au loin les suivent.

Il est d'autres soldats en ville
Et la nuit montent les civils
Remets du rimmel à tes c ils
Lola qui t'en iras bientôt
Encore un verre de liqueur
Ce fut en avril à cinq heures
Au petit jour que dans ton coeur
Un dragon plongea son couteau
Est-ce ainsi que les hommes vivent
Et leurs baisers au loin les suivent.



  J’ai des cheveux qui blanchissent à vue,Des rides qui racontent toutes les guerres,Et je crie … et j’appelle : Je voudrais joindre Une femme inconnue et que J’aime
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  Publié: 3 nov 2008 à 14:14 Citer vertical_align_bottom

C'est un texte d'Aragon Bekri..

Rien à redire sur ces mots-là..

  Si l'amour s'écrivait avec des grains de sable, j'en écrirais des plages et des plages...
bekrimation


Celui dont le visage ne brille pas ne sera jamais une étoile
   
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  Publié: 7 nov 2008 à 18:17 Citer vertical_align_bottom

ristretto : Ce qui est sympa en France, c'est que les bons textes ont toujours des interprêtes qui les reprennent, qui leur donnent un autre ton , plus dans l'air du temps. ça rallonge la vie des oeuvres. Merci pour ton passage. Merci.

Merci, petitebulle, ravi que tu m'aies corrigé. Luis Aragon, je l'avais complètement oublié. Merci, mon amie. Il y a de moins en moins de gens qui lisent, qui mémorisent, je parle de chez nous. En france aussi, mais ça ne se ressent pas autant qu'au maroc.

  J’ai des cheveux qui blanchissent à vue,Des rides qui racontent toutes les guerres,Et je crie … et j’appelle : Je voudrais joindre Une femme inconnue et que J’aime
SélénaéLaLouveFéline

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  Publié: 26 mars 2011 à 08:07 Citer vertical_align_bottom

bekrimation

La plus belle des chansons d'amour... de Léo Ferré "L'amour Fou"

Sélénaé

 
Jean Paul Desgrange

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  Publié: 29 avr 2011 à 12:27 Citer vertical_align_bottom

Le poème le plus célèbre d'Aragon, car mis en musique par le grand Léo. Même les incultes de mon genre sont bouleversés et la version de Bernard Lavilliers de l'album O gringo m’a accompagné dans les moments de solitude.

Beaucoup d'interprétations sur Youtube, la version techniquement la meilleure avec l'orchestre de Lyon:

http://www.youtube.com/watch?v=XM9UXYSx8Ok&feature=related

 
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