Tanné de la publicité? Devenez un membre privilège et dites adieu aux bannières!

LPDP - Page d'accueil
Compte privilège
Nouveau compte
Activer un compte
Oublié mot de passe?
Renvoyer code d'activation
Poèmes populaires
Hasards de l'équipe
Poèmes de l'année
Publier un poème
Liste détaillée des sections
Poème au hasard
Poème au hasard avancé
Publications
Règlements
Liste des membres
Fils RSS
Foire aux questions
Contactez-nous
À Propos
::Poèmes::
Poèmes d'amour
Poèmes tristes
Poèmes d'amitié
Poèmes loufoques
Autres poèmes
Poèmes collectifs
Acrostiches
Poèmes par thèmes
::Textes::
Nouvelles littéraires
Contes d'horreur
Textes érotiques
Contes fantastiques
Lettres ouvertes
Citations personnelles & Formes courtes
Textes d'opinion
Théâtre & Scénario
::Discussions::
Nouvelles
Portrait sous vers
Les parutions
De tout et de rien
Aide aux utilisateurs
Boîte à suggestions
Journal
Le coin de la technique
::Images::
Album photo

Membre : 0
Invités : 21
Invisible : 0
Total : 21
13275 membres inscrits

Montréal: 1er décembre 13:54:51
Paris: 1er décembre 19:54:51
::Sélection du thème::
Ciel d'automne
Lime trash
Soleil levant









LPDP :: Poèmes d'amour :: Mourir de vie, mourir de temps vertical_align_bottom arrow_forward_ios

Page : [1] :: Répondre
bekrimation


Celui dont le visage ne brille pas ne sera jamais une étoile
   
Statut: Hors ligne
Envoyez un message instantané à ce poète.
Statistiques de l'utilisateur
46 poèmes Liste
931 commentaires
Membre depuis
1er mai 2008
Dernière connexion
13 juil à 07:33
  Publié: 18 juin à 15:51
Modifié:  19 juin à 06:54 par Emme
Citer vertical_align_bottom

Il fut un temps où le temps ne comptait pas
Il fut un temps où le temps ne comptait que pour
Mes employeurs
Ma banque
Mon assureur
Mes impôts
Mes différentes factures
Il fut un temps où le temps nous ramenait taciturnes
Au lever du jour de nos escapades nocturnes
Se faisant discret presque complice
Pour nous aider à résister
à continuer à avoir envie
Ce fut le temps béni d’une période
Que le temps a lentement consumée
Notre temps si cher et si banal
Est passé de transe en transe
D’un sursis somnolent
À une vie acharnée

Puis je me suis pris en main
Entreprendre c’est aller en guerre
J’ai pris le risque et ce fut doux et amer
Tout clignote parfois dans ce bourbier
Tu finis tes journées comme un pompier
Les commandes les factures les fournisseurs et les clients
Puis la banque puis les impôts puis les employés
Puis les bilans et leurs états financiers
Puis les réunions et les assemblées
Et de longs discours qui ne finissent pas
Puis le corps qui fléchit et la mémoire qui s’enlise
Puis les larmes
Et les mots qui désarment
Qui plient tes instants
Puis, tu es quoi
Un roc qui s’est détérioré en étant planté là
Attendant tes heures de vieux renard amorti
Regardant ton avenir au passé.
Tu es quoi
Un masque de sourire aimable
Couvre tes amertumes
Délire consommé depuis des lustres
T’es quoi au juste.
Ne sais-tu toujours pas ?


Après les dommages subis de temps en temps
Les larmes de quelques instants
Incrustées à jamais dans la mémoire
Les désillusions et les succès eurent le même goût
Les moments de bonheur et les moments de tristesse
Ne sont plus que du vécu
J’ai perdu le sens des surprises
Mais je n’ai jamais lâché prise
J’ai encore en moi la foi
J’ai tant d’amour au fond de moi
Je n’ai cherché ni gloire ni richesse
Ni même aucune reconnaissance
J’ai puisé dans mon for intérieur
Une paix qui semblait longtemps improbable
Je me suis fait roi de mon être
Sans aucun autre valet que moi
Illuminé d’espoir de pouvoir
Mourir de vie
Mourir de temps
Ce temps qui fut longtemps
Notre atout et notre faiblesse
Ce temps qui porte d'innombrables cicatrices
Au plus profond de l'âme
Au plus profond de la mémoire

Maintenant que j’ai parlé du temps
Qui fut, il n’y a pas si longtemps
Le danger permanent
Je dirais à mes amis, ma famille et à mes amours
Que sont ma compagne et mes enfants
Je vous dois bien des choses
Sans vous rien n’aurait été rose
Rien n’aurait été exceptionnel
Sans vous, je serais resté quelconque
Sans vous, je serais resté solitaire.
Aujourd'hui, illuminée est ma présence
Par de petits êtres tellement attendus
Qui sont venus meubler mes jours
De vivacité improbable
Mes petits-enfants incroyables.


Les mots me manquent
Le temps aussi
Parce que la nuit arrive et que les songes
Imposent de nouveaux paramètres
Il n’y a plus un mot à perdre
Il faut vivre le temps qui reste
Pleinement
Sans pudeur et sans détour
Je vous salue mes amis
Mes frères mes sœurs mes enfants
Il est venu le temps des fleurs
De l’amour et de l’insouciance
De me battre je n’ai plus envie
Se consumer n’est pas une vie
Il est venu le temps des fleurs
Des escapades déclarées et des folies
Ma passion première ma liberté
Me dit qu’il faut bannir les grilles
On ne sera peut-être pas heureux
Ni non plus malheureux
J’espère avoir été un bon compagnon
Un bon époux
Un bon père, un bon ami
J’espère aussi devenir
Un bon souvenir
Quant à moi,
Avant de partir je voudrais
Garder en moi
Vos sourires
Illuminant le chemin qui mène
Au repos illustre
Promis depuis des lustres.

À Dieu
Je dirai que sa clémence est notre chance
Étrangers, nous sommes venus sur cette terre
Étrangers, nous partirons au-delà de l’univers
Et nos lumières s’éteindront
Et nos sourires demeureront
Des brins de souvenirs

Mohammed Bekri
Casablanca 20 octobre 2022










  J’ai des cheveux qui blanchissent à vue,Des rides qui racontent toutes les guerres,Et je crie … et j’appelle : Je voudrais joindre Une femme inconnue et que J’aime
Anna Couleur
Impossible d'afficher l'image
Statut: Hors ligne
Envoyez un message instantané à ce poète.
Statistiques de l'utilisateur
180 poèmes Liste
4816 commentaires
Membre depuis
14 septembre 2010
Dernière connexion
18 nov à 11:01
  Publié: 19 juin à 04:44 Citer vertical_align_bottom

Un bien joli bilan !

Heureuse de te revoir ici Bekri

  On risque de pleurer un peu si l’on s’est laissé apprivoiser.. Antoine de Saint Exupéry - Le Petit Prince
James


La vie est la cruauté de la mort (James)
   
Statut: Hors ligne
Visitez le site web de ce poète. Envoyez un message instantané à ce poète.
Statistiques de l'utilisateur
17 poèmes Liste
23835 commentaires
Membre depuis
4 octobre 2006
Dernière connexion
23 sept à 15:55
  Publié: 19 juin à 05:58 Citer vertical_align_bottom

Bonjour bekrimation,

Ce poème exprime le passage du temps et ses effets sur la vie de l'auteur. Il décrit comment les
responsabilités et les contraintes de la vie quotidienne ont peu à peu remplacé les moments de liberté et
de plaisir. Cependant, malgré les difficultés, l'auteur a trouvé la paix et la satisfaction dans son propre être.
Il exprime également sa gratitude envers sa famille, ses amis et ses amours qui ont donné du sens à sa
vie. Finalement, l'auteur se tourne vers l'avenir avec optimisme, en célébrant l'amour, l'insouciance et les
souvenirs précieux.




James

  Membre de la Société des poètes Français.
bekrimation


Celui dont le visage ne brille pas ne sera jamais une étoile
   
Statut: Hors ligne
Envoyez un message instantané à ce poète.
Statistiques de l'utilisateur
46 poèmes Liste
931 commentaires
Membre depuis
1er mai 2008
Dernière connexion
13 juil à 07:33
  Publié: 19 juin à 18:39 Citer vertical_align_bottom

Anna Couleur :
Heureux de te retrouver aussi ainsi que tous les amis dans cet espace LDP que j'aime et apprécie énormément
Je te remercie pour ce passage accueillant si bienveillant. ça m'a vraiment bien manqué.


James:
Bonjour,
Tes propos sincères comme je me delectais à les lire depuis le temps me laissent penser que tu performes dans la précision et les détails.
J'aime ta vision de ce poème et merci de l'avoir partagé.

  J’ai des cheveux qui blanchissent à vue,Des rides qui racontent toutes les guerres,Et je crie … et j’appelle : Je voudrais joindre Une femme inconnue et que J’aime
rimarien
Impossible d'afficher l'image
Bannir en poésie comme antan on brûlait les hérétiques
   
Statut: Hors ligne
Envoyez un message instantané à ce poète.
Statistiques de l'utilisateur
91 poèmes Liste
7164 commentaires
Membre depuis
24 janvier 2005
Dernière connexion
6 nov à 19:35
  Publié: 21 juin à 09:08 Citer vertical_align_bottom

Bonjour Berri

Quelle belle surprise de te revoir ici, ça faisait un bout de temps
C’est toujours un plaisir de te lire
Amicalement
JC

  Bannir en poésie comme antan on brûlait les hérétiques
bekrimation


Celui dont le visage ne brille pas ne sera jamais une étoile
   
Statut: Hors ligne
Envoyez un message instantané à ce poète.
Statistiques de l'utilisateur
46 poèmes Liste
931 commentaires
Membre depuis
1er mai 2008
Dernière connexion
13 juil à 07:33
  Publié: 28 juin à 21:54
Modifié:  28 juin à 21:57 par bekrimation
Citer vertical_align_bottom

Bonjour, cher Jean,
Ravi de te relire sous mes lignes.
j'espère avoir le temps de publier plus souvent ICI.
Merci encore!

  J’ai des cheveux qui blanchissent à vue,Des rides qui racontent toutes les guerres,Et je crie … et j’appelle : Je voudrais joindre Une femme inconnue et que J’aime
Page : [1] :: Répondre

 

 



Répondre
Version imprimable
Avertissement par courriel
Autres poèmes de cet auteur
Cocher cette section lue
Cocher toutes les sections lues
Visites: 157
Réponses: 5
Réponses uniques: 4
Listes: 0 - Voir

Page : [1]

Les membres qui ont aimé ce poème ont aussi aimé les poèmes suivants :



Nous n'avons pas assez de données pour vous afficher des recommandations. Aidez-nous en assignant une cote d'appréciation aux poèmes que vous consultez.

 

 
Cette page a été générée en [0,0340] secondes.
 © 2000 - 2023 VizFX.ca - Tous droits réservés  | Pour nous joindre
L'utilisation de ce site Web implique l'acceptation des Conditions d'utilisation. Tous les textes hébergés par La Passion des Poèmes sont protégés par les lois de la protection des droits d'auteurs ainsi que par des traités internationaux. Il est strictement interdit de distribuer, d'afficher ou d'utiliser ces textes de quelque manière sans l'autorisation de l'auteur du texte en question.

           
 
Oubliez votre mot de passe? Cliquez ici.