Éclats

Des hivers croupissants
Que ma mémoire emporte
Il me reste les chants
Noyés dans une Eau Forte

Hors les chemins fleuris
Pleurent des orangers
Dont le parfum survit
Aux rêves étrangers

L'Ombre au couchant s'étire
Et glace les montagnes
Ainsi voulant décrire
Un refrain de ses fagnes

Île aux sommets perdus
Brumes silencieuses
Ont à jamais rompu
Nos âmes précieuses

Et délivrent sans but
Amours délicieuses.



Sol'M - 02/20


I Muvrini - Quellu

Un île aux senteurs délicieuses une île qui chante et ton poème lui donne plus d'importance en dévoilant tes sentiments.
Merci pour la chanson de I MUVRINI.
Bises ODE 31 - 17
Rien n'est définitif, sauf la mort.

Bonjour Léo,

Il me semble qu'avec ce poème nous pourrions reprendre langue poétique...
Dans ce poème l'essor de la parole vivante et le déploiement d'espace laissent entrevoir malgré tout ( l'unité ! ) ruptures et abandons, le règne des apparences contradictoires. Eclats, certes mais lumières et fragments.

Cordialement
jlouis

Très beau poème.
HFT

Mercis à Ode, Jean-Louis, Errant et HFT pour ce passage commenté qui me réchauffe l'âme poétique, et me donne rendez-vous sur vos écrits, avec Plaisir...