À l'issue d'une symphonie en aïe Qu'il m'est chair cet enfant Là, installé sur mes entrailles Il est désormais palpable. Les pensées sont passion, Les sens inflammables Du feu vif de cette inconditionnelle affection Né le nectar, mais aussi l'empyreume Tourmentée par la contradiction, Emportée par le maelström De (re)sentiments nouveaux Arrivent déjà des "pourquoi", Des "pourvu que", "et mes kilos?" Alors que coulent mes larmes comme coule le lait Je nourris mon renoncement à la sérénité Masochisme haletant Ces dix doigts minuscules et griffus qui lacèrent mon sein Comme autant de harpons annonçant une alliance sans fin Maman va apprendre. Un baiser sur son front... "Dors mon enfant, tout va bien"
Plus vieille que ma grand-mère, moins sage que mes enfants
Bonsoir Chara... bia "Qu'il m'est chair cet enfant..."Oh combien cette petite phrase est lourde de sens pour une maman car chair et cher il restera à jamais! Magnifique poème qui m'a énormément émue d'autant que je vais être triplement mamie!!! Un garçon chez mon fils et... des jumeaux chez ma fille de coeur. Tous attendus pour le mois de juillet ! L'été s'ra chaud Bisous
Les mots sont à la pensée ce que l'eau est à la terre: la vie!
Bonsoir, Merci pour votre commentaire, Mawringhe Je suis touchée que ces mots vibrent en votre esprit. Attendre un enfant est une expérience si étonnante... Nous espérons. Nous lui inventons des vies. Nous nous inquiétons. Nous l'appelons, oui, mais comment ? Et nous nous sentons (certes bi)importants comme jamais aussi, là, à porter la vie. Je me tâte chaque jour pour un quatrième 😅 Je vous souhaite donc une merveilleuse (triple) attente. L'été sera très chaud ! 😁 Belle soirée. Bises
Plus vieille que ma grand-mère, moins sage que mes enfants
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