Ce soir bien seul dans mon grand lit , Je repense à cette douce nuit Il y a de ça près de trois ans , Je revis la scène ardemment Cette journée inoubliable , Pourrait faire l’objet d’une fable Dans ta superbe quarantaine , Tu paraissais une p'tite vingtaine
Tu étais vraiment désirable , Un corps à faire damner le diable Le cœur parfois en rébellion , Tu me remplissais d’émotions Ma jolie tante irrésistible, Féminine et inaccessible De toutes, de loin la plus sexy , Au sein de notre grande famille
Nous avions tous deux rendez-vous , Rue Nationale face à Katou Nous étions au cœur du printemps , Nous nous sommes baladés longtemps Au cours de cette sortie en ville , Entre Plumereau et Charmille Nous arpentions la Foire aux Croûtes , Avant de jouir d’autres joutes
Par ce magnifique mois de mai , Tours montrait ses plus beaux attraits Le soir, venue l’heure de dîner , J’ai candidement proposé De t'inviter à la Brocherie , Restaurant sans forfanterie Digne table, hautement réputée , À la cuisine très raffinée
Après une coupe de champagne , Trinquant à notre fière Bretagne Nous avons choisi un menu , La serveuse était bienvenue Les plats étaient tous délicieux , Nous nous sentions bénis des dieux Avons évoqué la famille , Passionnément, sans parti-pris
Je me rappelle ce Côtes de Bourg , Le cru bourgeois de chez Rebours Après ce somptueux repas , Je pense que tu t’en souviendras Nous avons bu un dernier verre , Pour accompagner le dessert Au moment de quitter la table , Je me sentais vraiment affable
J’ai incidemment proposé , De passer voir où j’habitais Tu m’as dit pour moi c’est d’accord , Je suis prête à te suivre encore Nous avons grimpé trois étages , D’un pas alerte, sans ambages Quand j’ai ouvert l’appartement , Je me sentais impertinent...
Les bulles semblaient faire leur effet , Je commençais à m’emballer Nous sommes dirigés vers la fenêtre , Tu t’en souviendras peut-être. Découvrant soudain l’horizon , Accoudés tous deux au balcon Je sentais mon coeur en pâmois , De ta présence si près de moi
La lune et son incandescence , Faisaient ressortir l’indécence De ton fin chemisier en soie , Sous lequel tes seins en émoi Pointaient fièrement, arrogants, Dans un soutien en dentelle blanc J’ai posé la main sur ton bras , N’ai point trop senti d’embarras
Puis l’ai glissée un peu plus bas , Sur ta jambe gainée de soie Tu t’es vivement tournée vers moi , Surprise, le cœur aux abois Tu ne savais pas trop quoi dire , Pourtant je t'ai senti frémir Le champagne faisait son effet , Tu devenais vraiment troublée
Après un temps d'hésitation , Nous sommes entrés en action Tu as ôté tes beaux souliers , Fait glisser ta jupe à tes pieds Tu t'es allongée sous les draps , Prête pour d'audacieux ébats Tu m'as enlacé, embrassé , Toute la nuit on s'est aimés......
Coucou Pyerre, décidément ta tante te fait rêver un max!! toujours si imaginatif....Bravo !! à quand la nièce, la grand mère, ou la soeur ...(je rigole)!
Ah....tu ne manques pas d'humour...lol.... J'ai voulu rendre hommage aux femmes en général qui arrivent à tout âge à nous séduire... Ma tante, bien sûr, mais ça aurait pu être une voisine, ou encore une poétesse de LPDP... Merci encore pour ton soutien sans faille, Saldday...!!! Pyerre
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