Que mes rêves brisés me servent donc de leçon, Songes hallucinés et éphémères passions. Qu’on ne me reprenne plus à croire en ces conneries, Car un cœur amoureux n’est qu’un mort en sursis.
Elle a su pénétrer mes remparts de papier Pour raviver ce cœur trop souvent malmené. Avec elle le bonheur devenait une habitude Mais l’amour n’est jamais qu’un fugace interlude
Peu à peu son amour devint mon addiction Et loin de ses atours je ne suis qu’un vagabond. Comment vivre à nouveau après avoir connu L’ambroisie au goulot, la perfection à nu ?
Qu’elles soient vierges ou putains elles cachent toutes un démon. Soyez sûrs qu’un matin, à la moindre occasion, Il surgira de l’ombre, ravivera les stigmates, Te rappellera que l’Homme n’est qu’un autre primate.
Alors prends garde mon frère, à Venise, à Messine, Au temple d’Aphrodite où toujours se dessine Une fin bien tragique, faite de bouteilles de vin Du goût amer de l’inique, du deuil de son parfum.
Sache que tous les navires finissent par faire naufrage Que les éclats de rires s’étouffent dans les feuillages. Que les plus grands empires un jour partent en lambeaux, Que les cœurs amoureux finissent tous en morceaux.
Ce poème reste beau malgré l'amertume du ton. Les déceptions, parfois, nous feraient presque douter de l'espèce humaine. Mais c'est ainsi, il faut continuer d'avancer Hauts les coeurs Amitiés. Emme
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