T’as des vortex au fond des yeux Tes taches de rousseur sont une carte du ciel Et je navigue sous un ciel couvert Comme un astrologue à l’avenir incertain Un charlatan qui s’improvise vivant Une fois de temps en temps
En tête, je garde un peut-être, pour toujours Quelque chose comme une phrase assassine Qui me tue un peu tous les jours Ça m’a tué encore aujourd’hui En regardant passer les écrans de ma vie
J’ai cru comprendre Et toi tu sais
Ils nous regardent nous aimer De là-haut Ils couplent les données Ils recoupent abandonnés Ils savent
Ils savent Qu’il y avait quelque chose de vivant ici Il y a un fantôme dans ces mots En mon pays dans une autre langue J’y ai trouvé comme une énigme étrange On en voit le contour, le spectre d’une couleur qu’on ne voit plus En mon pays, dans une autre langue J’ai trouvé un amour indéchiffrable
T'es bien jolie, mais est-ce que tu fond sur la langue?
Bonjour MonCielEstCrypté, J'ai découvert votre poème grâce à la lecture de la 2nde ronde des poèmes de l'année. J'aime sa beauté, le ton, les vers claquent, bravo.
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