Angélique approchez,
Venez vous habiller
Car vous vous marierai
Avec notre invité.

Il a un certain âge
Mais paraît bon et sage.
C'est un très bon présage
Pour un beau mariage!

Oubliez cet Armand,
Qui écrit, c'est navrant,
Des récits délirants
Et bien peu passionnants!

Il n'a plus de maison
Correcte, me dit-on,
Et demande des fonds
Sans remord, quel aplomb!

Jules vous gâtera.
Bientôt, vous offrira,
Des robes en taffetas
Et des bijoux grenats!

Et peut-être aurez-vous,
Si le Ciel vous l'alloue,
Un garçon beau et doux
Qui prendra soin de vous!

Mère, votre bonté
Me touche. Mais sachez
Que je n'épouserai
Ce Jules si parfait!

Armand sera toujours
Mon éternel amour.
Mon chagrin, chaque jour,
Sera mon seul recours!

Puisque mon avenir
Semble vraiment me fuir,
Au Couvent de Saint Muir
Je désire partir.

Mes prières, là-bas,
Dirigeront mes pas
Loin des affreux tracas,
Vers Dieu, jusqu'au trépas.

entre l'amour et l'argent
les choix déversent
j'ai aimé ma lecture

entre l'amour et l'argent
les choix déversent
j'ai aimé ma lecture

Désespérant cette emprise parentale sur leur fille pour leur mariage
Désolante cette résolution à baisser les bras et en réaction à trouver refuge dans la religion
Le poème reflète bien le style médiéval
Belle écriture

merci beaucoup Ben, c'est très gentil.
douce soirée,
bien amicalement
Josette

merci beaucoup Quoiqouije, c'est vraiment très gentil.
douce soirée,
bien amicalement,
Josette

Bonsoir Josette,

Ahhhhhhh, je partage l'avis de QUOIQOUIJE en ce qui concerne l'emprise familiale, c'est archaïque...
Et choisir le couvent fait effectivement penser aux temps médiévaux...

Je rajouterai à cela qu'il vaut mieux vivre son Amour avec une personne moins aisée et être heureux dans un immense bonheur plutôt que de vivre dans l'opulence mais malheureux et sans amour...
Mais, comme dit si bien mido, chacun réagit suivant sa propre vision de la vie...

Merci de ce partage Josette !


Mes amitiés

Sybilla

combien tu as raison, Sybilla!
Malheureusement dans les siècles passés, les parents arrangeaient le mariage de leurs filles en fonction de leurs propres intérêts...
merci pour ton bien gentil com,
douce soirée,
bisous amicaux,
Josette

On ne peut avoir de sentiments que ceux que notre cœur nous dicte
Un poème bien réaliste.
Bien écrit, cela n'existe que rarement de nos jours, sauf chez la noblesse et encore, les rois épousent parfois des roturières, ça fait grincer des dents, mais certains passent outre.
Bisous JOSETTE
ODE 31 - 17

merci pour ton bien gentil com, Ode. Effectivement, de nos jours, les pauvres filles n'ont pas à subir un tel calvaire... heureusement!
douce soirée,
bisous amicaux
Josette