Qui t'épargne le repos, douce créature ? Toi qui crains la nuit et ses brimades, Dans les embruns de sommeil qui jalonnent la villégiature, Douce enfant, que d'innocence dans ta sérénade.
Ton âge qui sombre dans le temps, Tes pas tièdes que boivent ces monstres froids, Qui dans l'oubli ont semé un châtiment, Celui d'avoir tué la loi.
Prête-moi tes mains, que je les embrasse, Dehors il fait froid, Noël nous viendra mon enfant. Efface la peine sur le verre de ton cœur, oublie le vent, Ta mère que le soleil veille, sa mort sous l'aile tenace,
Du trépas qui n'épargne personne, emblème Du temps qui fuit, oiseau volage qui enterre, Le visage maigri d'un enfant qui gît dans la pâleur même, Du jour et de la nuit, à la merci des hommes et de la terre.
c'est exactement le passage repris par black daemon et qui termine ton poème, qui m'aura la plus touché et en profondeur qui plus est...ces mots sont tellement forts dans ce qu'ils évoquent, tellement universels...il y a quelque chose qui marque ici ! je te lis à travers tes différents textes, et tu sais varier les thèmes sans te perdre en chemin. amitiés sincères à toi. pyc.
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