Les roses dans le vent.

Les parfums suaves du jardin de mon enfance
Implorent la nostalgie, Ô parfums de l’errance
D’un songe au bord de l’eau que je vivais en transe
Boucliers immuables d’un bonheur sans médisance.

Attendant l’agonie je veux revivre l’insouciance
Ton être tout entier me suscitait jouvence
Rêver au pré… de toi, à l’après d’une alliance
Thérapie à succès de nos cœurs en itinérance.

Mais la vie de plein fouet y a signé souffrance
Sur mon cœur, vocifère ces nuits de Byzance
Que nous foulions du pied, tous deux, appartenance
D’un destin écorché sur les routes à non-sens.

T’es-tu enfui, sans tes envies je ne suis que coupable
Hérésie d’une vie qui m’attend et me sent incapable
Partager sans toi les couplets de mes pages impalpables
M’interdit le sens de vers à tout va interminables.

 
Le monde tournera sans nous, sans toi qui m’eus dit vous
Un dimanche à Byzance tout pour moi ne fut qu’engouement
Tu m’as plu, m’as aimé, bien plus qu’un rendez-vous
Sur ta stèle s’effeuillent à Byzance les roses dans le vent…


Petite idée sur une proposition de Vitalic pour les éphémères de novembre...

La, je suis en total accord avec l'ami Vitalic...ton écriture se fait subtile et réfléchie, les images comme celle de Byzance entre autre sont franchement captivantes...sur que tu peux te féliciter d'un tel poème qui n'est pas à ranger dans les divers, mais à garder précieusement dans l'esprit pour y revenir quand l'envie se fait !
j'ai beaucoup aimé passer par ici !
amitiés très sincères.
pyc.

Eh bien je vois que j'ai manqué pas mal de réponses.
Du coup je suis à la bourre et je sais plus quoi répondre à part merci à tous. pyc, Ballandine, Vita...

Amitiés les plus sincères... F.d.