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LPDP :: Théâtre & Scénario :: 1. La mère, la fille. Couteaux, tabliers, allumette. vertical_align_bottom arrow_forward_ios

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Lux


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24 oct à 10:33
  Publié: 25 sept 2011 à 17:42
Modifié:  30 sept 2011 à 08:34 par Lux
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1. LA MÈRE, LA FILLE. COUTEAUX, TABLIERS, ALLUMETTE.


LA MÈRE – On devrait toujours éplucher les oignons avec une allumette dans la bouche.

LA FILLE – Et se mettre du cirage entre les fesses quand sonne l'angélus.

LA MÈRE – Ça empêche de pleurer, paraît-il. Enfin moi ce que j'en dis...

LA FILLE – Donne-moi cet oignon.

LA MÈRE – Ceci dit je ne sais pas, je n'ai jamais essayé.

LA FILLE – Faut la mettre à l'envers. Donne-moi cet oignon.

LA MÈRE – Comme ça ?

LA FILLE – Donne-moi cette allumette.

LA MÈRE – Attends, j'allume le gaz.

LA FILLE – Ça marchera pas si tu l'allumes.

LA MÈRE – Mais faut bien que je fasse cuire les oignons.

LA FILLE – Je n'ai pas fini de les couper. Donne-moi ce couteau.

LA MÈRE – Mais faut bien que j'allume le gaz.

LA FILLE – Il coupe bien celui-là ?

LA MÈRE – Il faudra que je pense à nettoyer la cave.

LA FILLE – Oh, celui-ci a des allures de conquérant.

LA MÈRE – Pas celui-là chérie, il coupe !

LA FILLE – C'est parfait, je vais y laisser un ou deux doigts et je me ferai passer pour un rescapé de guerre.

LA MÈRE – Je vais chercher la viande.

LA FILLE – Tu peux me ramener une ventouse ?

LA MÈRE – Chérie, je ne peux pas porter, et la viande, et la ventouse !

LA FILLE – Je crois que je vais arrêter la sodomie.

LA MÈRE – Alors, ça marche ?

LA FILLE – Le couteau ?

LA MÈRE – L'allumette.

LA FILLE – Je sais pas, je l'ai avalée.

LA MÈRE – Ça ne sera jamais prêt à temps.

LA FILLE – Maman, on s'en fout.

LA MÈRE – Va te laver les mains.

LA FILLE – J'ai tellement envie de dormir. Si tu savais. T'as vraiment l'air d'un chiffon maman.

LA MÈRE – Merci. Donne-moi ton tablier.

LA FILLE – J'ai froid.

LA MÈRE – Et le grenier. C'est sale au grenier. Beaucoup trop de choses au grenier.

LA FILLE – J'ai froid. Je vais mettre un deuxième tablier.

LA MÈRE – Je crois que quelqu'un frappe.

LA FILLE – Je m'occupe de la viande.

 
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  Publié: 30 sept 2011 à 08:31 Citer vertical_align_bottom

Bonjour V.i.t.r.i.o.l.,

Merci d'avoir laissé une patte ici. Pour ce qui est de la confusion entre fille/madame la rouge, il s'agit d'une erreur de ma part (ce n'est pas voulu et je vais donc rectifier le problème !).
Ceci devait être le tout début d'une pièce à trois personnages, la fille, la mère, et l'homme au bonnet sans fond (cf autre texte posté dans cette même rubrique). Cependant, plus je relis ce dialogue, plus il me semble effectivement absurde... S'il illustre, comme tu le dis, le "dialogue de sourds" et l'absence de compréhension, ce n'est pas exactement ce que je voulais faire passer, pour ce qui est de la relation mère/fille... Je vais donc sans doute creuser une seconde piste !

 
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24 oct à 10:33
  Publié: 1er oct 2011 à 15:42
Modifié:  1er oct 2011 à 15:48 par Lux
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Waouh... eh bien. merci beaucoup.


Effectivement je pense que ç'aurait été mieux de contextualiser ces monologues et dialogues... A retenir pour la prochaine fois
C'est parce que j'ai plutôt l'habitude de poster des textes qui se suffisent à eux-mêmes, et non des morceaux d'un tout. Et puis j'ai un peu peur d'en dire trop...
Donc, pour apporter plus d'explications (tant que j'y suis !) :
les monologues de l'homme au bonnet sans fond, ainsi que la scène dialoguée ci-présente et les deux autres textes à propos de madame la rouge font tous partie d'une même pièce. Ce sont en gros les "textes porteurs", les gros os du squelette de la pièce à venir. Il y aura donc trois personnages, la mère, la fille (anciennement appelée madame la rouge) et l'homme au bonnet sans fond. L'idée est, entre autres, d'explorer la relation mère/fille.
La mère a une sorte d'obsession par rapport à sa maison, au vide, à son "intérieur". Sa maison l'habite. Elle est sa maison. Elle est obsédée par le fait de faire le vide, le tri, le ménage.
La fille est obsédée par son corps, son ventre, son sexe.
Le père a semble-t-il disparu (la mère l'a peut-être jeté comme elle a jeté tant de choses ?), le frère est semble-t-il parti, les amants de la fille ne font qu'aller et venir.
Ces trois figures (amant, frère, père) ne font qu'un. Ils seront peut-être visibles sur scène sous forme d'un objet (costume vide ?) et la mère et la fille pourront leur adresser certains monologues. Il y aura donc des monologues adressés au public (ou à elles-mêmes, mais ça, c'est plutôt une question de mise en scène...) et d'autres adressés à cette figure du père/amant/frère qui n'est pas (plus ?) là.
J'ai donc envie de m'intéresser à l'absence, à ce qui a été, ce qui ne sera plus, ce que nous sommes et ce que nous ne serons jamais, à la question de l'intériorité et de l'extériorité, de l'intime.
Quant à l'homme au bonnet sans fond, il fait figure de psychologue au début et de chamane à la fin. Il soigne, purge. Je ne sais pas encore comment va s'opérer son évolution vers la figure de chamane (les deux monologues postés précédemment font partie de son côté chamane). Il sera question d'une entrée en transe à un moment ou à un autre... je pense. Mais contrairement aux personnages de la mère et la fille, il y aura un véritable changement au cours de la pièce, et cette évolution sera indépendante de ce que se disent la mère et la fille. Par contre, il entrera sans doute en interaction avec elles. Il est un peu le personnage clef, mais il reste encore mystérieux pour moi !

 
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