J’ai entrouvert la porte sans trop savoir comment Tu me regarderais après tout ces tourments La maison était vide j’ai pu prendre le temps, Sans oublier mes craintes, de souffler un instant. De retour d’un voyage que je n’avais pas fait, J’ai posé mes bagages et je les ai défaits J'ai remis dans l'armoire ce que j'ai ramené, Quelques mots murmurés, un moment de plaisir, Au fond d'un vieux tiroir j'ai rangé mes regrets Le temps était venu de se ressouvenir.
Quand tu es arrivée, j’aurais voulu mourir Sans vraiment trop y croire j'ai tenté de sourire Transformer cet instant qui nous fit tant souffrir, Cette envie de rupture qui ne veut pas le dire, En premier rendez vous qui finit en fou rire. Puis les mots sont passés, les questions sont venues Où étais tu parti, es tu bien revenu ? Ton amour pour moi avait il disparu ? Aurais tu oublié ce que nous avons vécu ? Qu’ais je donc fait de mal, t’aurais je donc déçu ?
Ne reviens pas empreint de ta miséricorde Je ne suis pas encore celle que personne n’aborde Ne craint pas de laisser celle que tu as aimée Si ton bonheur exige de tout abandonner… Tes phrases qui tombaient étaient comme des lames Je voulais m’expliquer, te redire ma flamme, Les mots que je voulais les plus doux pour ton cœur Résonnaient à tes yeux comme autant de noirceur. Comment faire comprendre qu’un amour ait pu naitre Sans jamais exister quoiqu’il ait pu paraître ?
Lentement nous avons rapproché nos visages Nos doigts se sont repris, je voyais les nuages S’enfuir comme chassés par l’amour revenant Indicible moment que ce baiser d’amants Réunis à l’instant où perçait le naufrage Et qui n’ont que l’amour à s’offrir en partage Nos lèvres ont murmuré les serments d’autrefois J’ai demandé ta main une nouvelle fois Ton sourire en réponse, ton corps contre le mien Les larmes dans nos yeux sont de joie, tout va bien.
Les jours ont dévalé les mois les ont suivis Ce voyage aujourd’hui demeure dans la nuit Et s’il arrive parfois que l’on daigne en parler Nos soupirs, nos baisers me pressent d’oublier, Oublier qu’oublier n’est en rien regretter Oublier cet orage qui pouvait nous noyer Oublier les armoires condamner les tiroirs, Effacer tous les mots comme sur un tableau noir Pour écrire à la place en lettres de lumière Je t’aime mon amour, comme unique prière
Merci pour votre visite, Dieu que ce moment a été difficile et intense... les amours clandestines, même platoniques peuvent faire tellement de mal mais ranimer tant de flammes que l'on croyaient éteintes. Bises Frank
Chère Domy, tu as parfaitement raison, mais il y a beaucoup de dangers à glisser vers la clandestinité, le retour est souvent improbable... mais quand il est, c'est un feu d'artifice... Tanti baci Frank
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