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LPDP :: Poèmes d'amour :: Nora - Duende [sonnet estrambot] (dernier sonnet)
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Publié: 13 nov 2011 à 16:27
Modifié:
14 nov 2011 à 15:22 par lastexit
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a ! Bestiole !

...coupé la langue ! Te voilà donc touchée par la magie du : Duende.
Tout comme la danse dans le Flamenco, le chant dans le Cante Jondo, ce poème dis la douleur d’aimer, parce qu’aimer est une souffrance, parce que la seule maîtrise, malgré le code, est de ne pas être maître.
Le Duende est un saisissement qui ne connaît ni signe avant-coureur ni, après, la moindre récurrence. Entre l’indicible et l’ineffable, entre le plaisir et la douleur, le Duende est une acceptation et un renoncement, une petite mort qui donne vie.
Puisse-tu un jour te trouver dans les rues chaudes et dangereuses du vieux quartier de Triana à Séville, en Andalousie, et te laisser prendre par l'émotion magique, lumineusement sombre, d’un authentique Flamenco, familial, communautaire, gitan. Peut-être te souviendras-tu de ce poème. Affectueusement, éric.

*
Merci, Bernylys !

L'effet d'avalement dans les enchaînements que souligne Bestiole vient de ce que que je n'use d'aucun marqueur traditionnel, y préférant une gémination « répétition de mots » pour établir la relation.
De la danse tragique du flamenco à la danse macabre de la corrida, la mixité des images, le glissement de l'une à l'autre, leur va et vient subtil, opèrent cette fusion de l'être et des êtres sans laquelle il ne saurait y avoir cette émotion, le Duendé. BiZzz, éric

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~ S'aimer ! C'est s'appartenir sans jamais se posséder. ~ Tous textes déposés par Huissier de Justice en Tribunal de Grande Instance ~ Demande de N° ISBN & Dépôt légal à la BNF : dans un avenir proche ~ |
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Publié: 14 nov 2011 à 15:10
Modifié:
14 nov 2011 à 18:37 par lastexit
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Merci, JB de Bafang !

Oui, le champ lexical a son importance... Le chant poétique bien plus encore. 
Amitiés, éric
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Merci, Marcel !

Ami, ce poème ne tombe pas à la désespérance, ne cède rien au désespoir ; il s’agit de cœur, de bravoure, de fierté, de dureté de vie, de familiarité avec la Mort, d'Amour.
Le sombre, les sonorités noires, cette solitude sonore, sont la marque du déchirement (acceptation), la lumière la marque du relâchement (renoncement) toujours conjoint, quand on se donne, sans façons, sans lutte. Une petite mort qui donne vie.

Amitiés, éric ___________________________________________________________________________ A tout lecteur : N'allez pas préjuger de ce que je peux penser de la Corrida : Vous vous y tromperiez... Merci !
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Publié: 1er déc 2011 à 07:38
Modifié:
4 déc 2011 à 04:49 par lastexit
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Merci, poil !
 Aimer devient une souffrance, parfois si délicieuse, lorsqu'on accepte de ne plus rien maîtriser (nuance)...
Sans maîtrise nulle perte possible de contrôle. Ici, dominer la forme (l'art), quel qu'en soit le code (la technique), ne suffit pas car c'est bien le but de l'art, du mien du moins, que d'être transcendé par la magie d'une émotion, non pas celle qui motive l'écriture mais celle qui en résulte chez moi et surtout chez cet inconnu qui me ressemble si fortement : l'Autre.
Ne pas seulement donner à voir mais procurer une émotion unique qui s'impose sans reproduction possible (ou ne s'impose pas), qui force la sincérité du sentiment que l'on éprouve au moment et c'est là que se trouve l'amour avec la douleur, toujours salvatrice, d'être soi-même, vivant, bien au-delà du verbe : une solitude sonore en toute communion.
Sans l'Artiste qui peut m'y mener, Je ne suis Rien. Sans moi, quand je l'éprouve, Si je l'éprouve, c'est l'Artiste qui n'est Rien... Sans mes Amies qui me lisent en ma présence, sans Vous qui me lisez aussi, l'Artiste que Je suis n'est Rien...
Dans le Flamenco, la magie du Duendé opère sans préalable précurseur. Quelque chose devient palpable qui vous prend sans retenue, incontrôlé dans la manière : l'attaque de la voix dans le chant profond d'un gitan, la gestuelle d'une petite vieille qui danse le tragique sur la piste, l'accord parfait d'instruments qui ne se connaissent pas,...
Les réactions sont très diverses quand on l'éprouve : le poids léger des vêtements que l'on porte, devenu intolérable ; une larme froide qui agit comme un fond d'oeil procurant une image stéréoscopique de la scène flamenca dans laquelle on se trouve alors projeté, comme Bestiole (voir plus haut) on peut se sentir la langue coupée...
Dans la Corrida, l'horreur de la danse macabre qui mène inévitablement à la mort sans complaisance d'un "toro", peut aussi procurer cela... Je sais, c'est dur d'entendre une pareille chose ! Ce m'est une chose éprouvée, très jeune, dont par pudeur je ne dirai rien si ce n'est qu'il n'y a rien à comprendre dans un tel massacre. C'est autre chose... « Un cœur qui sait pourquoi de quoi ne parle pas ».

Amitiés, éric
___________________________________________________________________________Comme la presque totalité de mes compatriotes occitans et catalans, je suis contre le déroulement des corridas en Languedoc, en Provence et en Catalogne. La Corrida n'appartient tout simplement pas à notre culture (Elle est d'ailleurs interdite depuis quelques années en Catalogne comme auparavant dans cinq autres régions d'Espagne). En tant qu'andalou, c'est une chose que je comprends et je n'en dis qu'une chose : c'est à eux, andalous, et à seuls, qu'il appartient de faire ce chemin.
Le 22 avril 2011, dans le plus grand anonymat, l' "Etat Français" a passé la Corrida au Patrimoine culturel immatériel français. Quelle honte ! pour moi qui suis aussi français, de langue et culture. Le risque est grand de la voir passer prochainement, avec les autres fêtes votives du Monde, au Patrimoine Mondial de la Culture (UNESCO). Autre honte : Vous pouvez mener vos enfants mineurs au "Spectacle". Rien ne l'interdit bien que l'on cherchera, à l'entrée, à vous en dissuader.
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Publié: 11 déc 2011 à 07:46
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Poil !

Ne nous y trompons pas : je n'ai jamais écrit que pour moi-même... Comme un besoin vital !
Seulement, depuis une dizaine d'année, je donne réellement à lire à quelqu'une ou quelqu'autre de mes amies. Ces lectures, toujours privées, me sont devenues, avec le temps, comme de nouveaux marqueurs sensoriels, de nouveaux points d'ancrages... un équilibre !
Les voir lire, voir leur visage et leur corps réagir, puis les entendre exprimer leurs émotions, leurs impressions, est une expérience forte de ressenti et de sentiments.
Tout cela m'aura heureusement mené, aujourd'hui, au pouvoir d'écrire une suite de poèmes pour la femme que j'aime, à écrire pour l'Autre mais cela ressort encore de la chose privée...
Ma présence sur « la Passion des Poèmes » est un essai, pour voir, avec l'idée d'un partage, qui me laisse fortement mitigé quant à possiblement écrire pour Autrui : je ne peux dire que je m'y trouve, retrouve...
Ici, le Poète devient peut-être un Artiste (un Autre soi-même, plus Anonyme), mais il n'est toujours pas question que je me perde.

Amitiés, éric
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