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Lux


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24 oct à 10:33
  Publié: 8 oct 2011 à 19:21 Citer vertical_align_bottom



Tomber du haut des nues et
jamais ne s'arrête la lune
quand le soir se penche
sur l'arbre qui supplie sur le silence partagé
à deux
partent
à deux des cœurs se chevauchent
vient l'envol
presque douce profonde douleur
liberté au sommet, vue imprenable
sur la cour des grands et tomber
tomber quand passe l'ombre
au plus près des caresses
casser les cœurs les cadences
quand sonne le glas qui vient rouvrir la plaie
passent les nuits
au soleil de mes pleurs
crie
à deux
seulement
inutile égérie pleine lune entre mes reins
danse au hasard du monde
le silence ouvre la bouche
les carcasses jouissent
oublier l'écaille des jours
le cancan des portes qui claquent
le babil des bancs qui grincent
pleine étoile sur l'immonde
éparpillé contre le sol sois présent
là où la vie ne t'attend pas


 
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