Nous voici encore un peu plus seuls qu’un souvenir alors que ta poitrine pâle allaite une vieille louve - la mère de toutes les Rome la mère de quelque empire assoiffé - sous la fugue, transparente, de ton rire - robe froissée - que ta gorge lance au ciel chamarré et lourd ; vain. Et ma bouche, timide encore un peu plus sage qu’un poème qu’une chanson blanche vient rejoindre l’instant de la chute du déclin de l’abandon du vent froid. Nous voici encore un plus seuls qu’un souvenir alors que tu allaites la vieille la fourbue louve, cette mère à tous, à toutes les Rome cette fille d’un pli de robe nous voici encore un peu et je compte le temps que tes éclats enlevés mettent pour retomber sur mon front et me bénir, et me bénir, comme une pluie de dieux et d’hommes comme un orage sacré – le rituel de ton corps - et me bénir, et me bénir, comme une pluie de dieux et d’hommes
Tous les textes hébergés par La
Passion des Poèmes sont protégés par les lois
de la protection des droits d'auteurs ainsi que par des traités
internationaux. Il est strictement interdit de distribuer, d'afficher
ou d'utiliser ces textes de quelque manière sans l'autorisation
de l'auteur du texte en question.