Je laisse ma pensée vibrer au gré des mots. Dans l’espoir d’un futur où ils seront présents. N’oublions pas qu’hier, nous étions des marmots Quelque peu effrontés, aux regards innocents
Te souviens-tu de toi cet enfant, ce gamin Ce petit garnement, qui affrontait la vie Sans vraiment trop savoir ce que sera demain Tu vivais chaque instant, au gré de ton envie
Aller voler des fruits à t’écorcher la main Sur des morceaux de verre collé sur le ciment Dont t’avait prévenu ton bon copain Alain C’était toujours pour toi parole et boniment
Tu te souviens de ça et de bien d’autres choses De ces blessures du temps, qui font parfois surface Elles seront apaisées par le parfum des roses Que le vent jusqu’à toi porte en baiser fugace
Il chasse les douleurs de ta vie ordinaire. Ou tout geste précis, devient une habitude. Tu laisses, malgré tout, un peu l’imaginaire Envahir tes rêves pour prendre de l’altitude.
N’oublie pourtant jamais d’où tu viens, qui tu es Et pense à ton marteau qui frappait le métal Le faisant virevolter sans penser au succès De créer une fleur accouchée du mental
Je laisse encore un peu évader ma pensée Elle pense à mon départ et aux petits enfants Et à cet avenir qu’il nous faut repenser Pour respecter enfin ce qui reste Vivant.
Une plume talentueuse que j'aime toujours retrouver. Ici, une vraie tendresse est au rendez-vous de ces souvenirs si précieux de l'enfance, qu'on ne peut nous enlever.
Quelle évocation, c'est superbement écrit et terriblement émouvant. Des passages qui me font me souvenir à moi aussi. Une fin aux mots très précieux. Bien amicalement ODE Un coup de coeur
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