Il recula son gros cul Là, à l'endroit de la cuisse de bergère D'un goulot, de gens connus ou inconnus Devant les fleurs du château des joyeux compères.
L'avenir sera cette grande fantaisie Qui monte jusqu'au ciel Habités par des bretelles et des poussettes Au parc plastifié, aux bancs des canettes.
Commun Comme un tsunami de pelleteuses Cailloux remués par l'engin Des terrils, pour la fondation des demandeurs.
Les tas des lieux Du sable, du ciment Tournés dans la toupie, des envieux Pour ratisser la campagne envahissante.
Les arbres ont toussé, se sont couchés Définitivement Le malade est passé Pour transmettre sa fièvre du déracinement.
Très vite ça change On oublie le charme d'antan Du trou normand Des crêpes et du cidre du bon vivant.
Les oiseaux se sont envolés L'homme devant les gravats a rigolé Clope au bec, appuyé sur la grande roue Un point c'est tout.
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