L'Aiguille sous la voûte plexi,
Antre mécanique où vit l'anguille,
Guilde ennemie aux chants électriques,
Brise la nuit verte dyschronique,
Guide en phosphore trois banderilles.

Lutte éternelle contre le Temps,
Taureau vaillant sans cesse trahi,
Où coule le sang noir en trotteuse.
Ancien ami aux envies crâneuses
Le garde-temps, ce traître maudit.

Mais l'ombre des cornes est immortelle
Son sang s'écoule comme le sable
Sur ces vieilles arènes du Soleil
Les secondes en ami sur lui veillent
Pour ne pas qu'il plie dans l'oubliable.

bonjour COLIN
- j'ai eu du mal à pénétrer ton texte.

Bonjour, je reconnais que celui-ci est particulièrement difficile.
C’est simplement une opposition entre deux temps, celui des secondes d’une montre qui est à la fois ami et ennemi du Temps, un taureau par la métaphore filée de la Corrida.

Pour approfondir cette opposition est symbolisée dès le titre à la fois dans la forme et la sonorité reprise assonance puis en allitération dans la première et la dernière strophe respectivement.

Colin