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Colin Escot


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  Publié: 2 févr 2022 à 14:23
Modifié:  2 févr 2022 à 14:24 par Colin Escot
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Le Monde est si beau et pourtant


Le monde est si beau et pourtant, pourtant il se gâche lui-même dans sa bâtardise refoulée. Il nous entrouvre du tourment la porte d’un Starbucks Café. Un planisphère aux reliefs tordants révèle l’envie des lieux inexplorés, mais le voyageur escaladeur fait face à l’infranchissable monticule d’un monde si grand qu’il tient de bout en bout d’une ruelle marchande. L’aventure spoliée. Les crampons sur le bitume et la banane aux prises des piolets. Le monde n’a plus de secret pour le monde et c’est ainsi qu’ils forcent la vie à faire la ronde des calqués.




Colin Escot, 2/02/2022

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  Publié: 9 févr 2022 à 11:23 Citer vertical_align_bottom

Bonjour Colin Escot,

Ma première visite sous vos lignes poétiques


Le monde est si beau et pourtant il se gâche lui-même dans sa bâtardise refoulée.
Il nous entrouvre du tourment la porte d’un Starbucks Café.
Un planisphère aux reliefs tordants révèle l’envie des lieux inexplorés.

Mais le voyageur escaladeur fait face
à l’infranchissable monticule
d’un monde si grand
qu’il tient de bout en bout d’une ruelle marchande.

L’aventure spoliée.




Je confirme et valide la justesse de vos propos,

Je suis pour ma part convaincu qu’il faut à tout prix et au plus vite sortir des avenues balisées de la conformité, mais emprunter les chemins de liberté et d’aventure sur des sentiers de développement aux horizons plus prometteur de bien-être.
Continuer à imprégner sur le sol de son cheminement non balisé, les sillons de la quintessence, toujours en mouvance ouvert sur tous les horizons,

Nous devons laisser tomber tous ce désirs si faciles et volatiles. Trop rarement des élans sublimes, trop souvent qu’une pulsion primaire, empreinte d’inconsistance, surgissant sur les avenues balisées, illuminées de strass et de néons, aux grés du vent, temps de l’insouciance enivrante pour consommer les flashs d'appel du paraître.

Ces sirènes sculptées par des marketeurs qui déclenchent le clic génétique du réflexe pavlovien.
Ces "J’aime" stupidement binaires dénués de profondeur qui robotisent les relations humaines.
Tous ces réseaux dits sociaux. Des regroupements de gens qui sont du même avis. Le nivellement vers le bas dans l’ignorance de la différence, qui elle est pourtant si enrichissante.

L'exploration de la diversité humaine abandonnée dans les jachères des asiles de la modernité sans âme et sans libre arbitre, remplis de personnes qui s’agglutinent et ne s’entourent que de leurs égaux. Des sosies qui ont tellement peur de la différence…

Il manque de la profondeur à ce monde

Un peu long ma réponse, mais ton texte m'interpelle, car il ne parle pas que d'explorateurs ou de voyageurs. Il parle essentiellement du manque d'horizon de vie vivable!!



Merci Escot Colin pour ce bau partage.

amicalement,
Actuaire

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  Publié: 9 févr 2022 à 12:41 Citer vertical_align_bottom

Merci Actuaire pour avoir prit le temps de réagir. Je fais miens vos mots, je ne peux pas être plus d'accord.
Ce forum c'est aussi un lieu d'essai, et je me suis essayé à la prose. Le sujet s'y prêtait bien.

Encore merci, Colin

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