Je retrouve la nuit comme un vieux son ami Comme un fou sa folie et un mort sa patrie J'y retourne et mon dieu, je peux voir sur mon corps Ressurgir d'un seul coup mes marins et leurs ports Et les gouttes de feu et le tremblant marine D'un pantin soulagé de s'ouvrir la poitrine J'ai peur de n'être mort qu'au bout de mon papier De fermer mon stylo et de ressusciter J'ai peur d'être un enfant qui ne sait plus mourir Qui écrit sur sa peau ce qui le fait sourire Le camion du pompier, le sang de la maîtresse Les morts, c'est déjà ça, ne font plus de promesses
On retrouve tant de choses, elles s'imposent souvent à notre esprit, ça nous trouble, mais on se pose des questions. Un très beau texte. Merci pour la lecture. Bien amicalement ODE 31 - 17
On a tous une Némésis en soi. La différence entre l’optimiste et le pessimiste, est que ce dernier la conçoit quand le premier ne fait que l'entrevoir sans jamais l'affronter...
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