Il est l'heure. Il est heureux. Le brin tend vers le point chaleureux.
Parmi ce vert, quelques étoiles, pétales béants, Comme des lèvres trop longtemps muselées, Elles friment, tchatchent, font du rentre dedans Aux hyménoptères et aux duvets.
Il est l'heure. Il est heureux. Le printemps sort de terre des joyeux.
Ça danse dans nos jardins, dans nos forêts. La vie se lève et puis sourit. Ça se colore et ça pétille. La sève nous en met plein les yeux, le nez.
La croissance est fulgurante Deux nuits à peine, cinq centimètres Déploiement d'une raison d'être Admirable et fascinante.
Mais homo sapien sapien Ne trouve pas ça si bien. Renouveau tant attendu, Et le voilà... déjà tondu !
Plus vieille que ma grand-mère, moins sage que mes enfants
Ha ha ha ! Je reconnais bien là ton humour fracassant.
En tous cas, ça dépasse... hautement (et vertement, si je puis me permettre) la hauteur de n'importe quelle pelouse. Bref, ce n'est pas au raz des pâquerettes !
Dommage que tu ne publies pas plus souvent... Tu sais que j'aime tes écrits si rafraîchissants.
JB, les dernières semaines furent particulièrement stressantes. J'avais tenté l'une ou l'autre lecture sur le site, mais de l'huile dans de l'eau ! 😁 Aucune poésie n'a su traverser ma boîte crânienne, ni dans un sens, ni dans l'autre. J'ai profité d'une accalmie pour poser un texte 😊
Jean-Louis, c'est le printemps qui me ragaillardit (pas pu résister à la reprise de ce mot que je ne sais prononcer ou lire sans penser à ma Mamie), j'ai donc transmis ! Merci beaucoup ☺️
Plus vieille que ma grand-mère, moins sage que mes enfants
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