Descente arachnéenne à la correspondance du métro Lorsque s’enfoncent les Parisiens dans leur étourdissant mélo, Marchant comme ils conduisent quand tout s’enlise sur le périph. Des sans cervelle en sortie de bretelle, arrimés aux pots d’échappement qu’ils reniflent
Et renâclent machinalement, crachent de leur gorge asséchée le pin-pon des klaxons : Des klaxons, que l’imbuvable Parisien assène d’une virée en queue de poisson, S'en allant dans sa formidable auto accélérer-décélérer Porte de Châtillon. Paris brûle-t-il sous le regard impassible des chiots chiant le Parigot des étrons ?
De la petite chiasse à la grosse merdasse qu'un maître-cabot étale fièrement le long du macadam, Là où, l’effluve mortel des goémons de la Seine, n’offusque en rien l’éboueur de l’aube Conditionné à déblayer ce capharnaüm de pigeons crasseux vautrés sur les caniveaux de Paname. Et pendant que l’érotomane écrase sa trombine quelque part entre la blanche, le crack et la daube,
Les oiseaux de nuit, en short mini, papillonnent fiévreusement sur le dancefloor, Se lovent entre de mafieux vautours, sifflant bouteille sur bouteille – un dernier verre avant la mort. Clap de fin ! Au flux sanguin de punk-à-chien s’injecte la grande ciguë, maudit poison jaillissant des pores, Aux corps déjà minés, de veines largement trouées, pour mieux éclabousser ces matins sans aurores.
Tous les textes hébergés par La
Passion des Poèmes sont protégés par les lois
de la protection des droits d'auteurs ainsi que par des traités
internationaux. Il est strictement interdit de distribuer, d'afficher
ou d'utiliser ces textes de quelque manière sans l'autorisation
de l'auteur du texte en question.