Rompre avec l’ombre pour la pénombre. Un seul pas les sépare, mais la peine aussi. Si la satiété est le vice de notre société, La faim, est bien là, enfouie. En décombres. Si sombres sont nos cerveaux-ventres rétrécis.
Se brûle les ailes, d’une flamme artificielle, Pour un chagrin-bouteille aux airs de drame. Me demande de pleurer mais l’aride assèche la ride. J’ai froid. Je m’étouffe. Me crame, Flamme aux familiarités héritées du vide.
Tu me parles. Mais je ne t’écoute pas. Parce que je n’ai qu’une route, pas de doute. Rien à foutre. De ton foutre. Foutre. Foutre. Oui, ce mot est laid. Lait. Foutre. Rime avec poutre (et loutre ?), mais n’a rien à voir avec poutre (et loutre !). Cette fois, on fera outre. Car, en outre, ce paragraphe est pourri mais, tu sais, je n’en ai rien... A foutre. Parce que tu me parles et je ne t’écoute pas. Doute d’une masturbation intellectuelle. Non conflictuelle.
Tiens, je ne m'attendais pas à te lire par ici... C'est une bonne surprise pour moi, du coup. J'aime beaucoup les images que dégagent le poème (et les sonorités)...
Je suis comme ce temps que l'on ne remonte pas : décalée et détraquée.
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