Homme vil, médiocre et violent Insatiable de larmes et de sang Accusateur de féminités légitimes Dont le péché est d'être libres,
Désirables, joyeuses, délicieuses, Elles ne sont pas une abomination A satisfaire ta tendance crasseuse Et nourrir ton infâme imagination.
Toi qui violentes sans grand remords Tu es un serpent visqueux et retors Qui, par tes coups dans l'immonde, Tu laisses tes marques nauséabondes.
Ne ris pas, tu ne riras plus demain N'exulte pas, tu n'oseras plus demain Ne déverse pas des larmes en vain Tu n'auras de pardon, c'est certain.
Tu n'échapperas aux cendres de la colère, Homme violent n'ajoute pas à ta misère Ce triste constat au mât de ta bannière Apprendre à aimer n'est pas une chimère.
Et bien comme ça c'est dit On ne peut qu'être d'accord avec le fond (qu'il s'agisse d'un homme ou d'une femme d'ailleurs). Au niveau de la forme, j'ai une grande préférence pour les deux premières strophes (j'ai du mal avec les strophes à rime unique). J'ai bien aimé.
Un texte que je comprend tout à fait. Bien écrit, et sur le fond tellement vrai. La violence psychologique ne laisse pas de marque sur le corps, et du coup, on n'y croit pas, mais pourtant elle fait mal, très mal.
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