|
 |
 |
|
 |
LPDP :: Lettres ouvertes :: À ce que nous n'avons jamais été
|
vertical_align_bottom
arrow_forward_ios
arrow_back_ios
|
 |
 |
 |
 |
 |
Page : [1] :: Répondre |
|
 |
Eleven |  |
 |

 |
...the sunshine girl is sleeping... |  |
|
|
 |
 |
|
 |
 |
Statut: Hors ligne
|
 |
|
 |
Statistiques de l'utilisateur |
 |
77 poèmes Liste |
 |
767 commentaires |  | Membre depuis 14 novembre 2006 |  | Dernière connexion 2 sept 2022 à 08:06 |  | | |
|
Publié: 18 févr 2014 à 06:39
|
Citer vertical_align_bottom
|
 |
Je sais pas bien quoi dire. Pas parce que j'ai envie de trouver les mots justes. Seulement que peut-être j'avais bien envie de dire trop de choses.
C'est un constat, je le trouve juste, quand il sort de ton stylo, comme toujours. Ca commençait comme... et puis, oui, c'est tellement ça...ta légiste elle est partout, dans toutes les personnes que l'on peut croiser. C'est fascinant et pathétique à la fois. Triste peut-être. Ou alors il n'y a qu'à se dire que c'est comme ça...Si on y arrive, il paraît que tout va mieux.
Et puis tu apportes la conclusion. Pas envie d'en faire des tartines. Pas la peine sûrement. Et c'est juste tellement ça. Non rien n'existe, même si quelque chose dépense beaucoup d'énergie à nous faire croire le contraire. Non. Vraiment pas.
J'avais envie de citer tout le texte. Je vais, à cet instant, planquée derrière mon PC, en évitant de suffoquer dans mon magnifique rôle, ne citer que ça :
"l'antichambre du formidable vide que nous pensons vivant"
Parce que j'en ai juste envie.
Tes écrits sont précieux.
|
|
|
...on ne reviendra pas... |
|
 |
ozner |  |
 |
 |
 |
 |
Statut: Hors ligne
|
 |
|
 |
Statistiques de l'utilisateur |
 |
43 poèmes Liste |
 |
469 commentaires |  | Membre depuis 18 juin 2008 |  | Dernière connexion 26 mai à 22:26 |  | | |
|
Publié: 19 févr 2014 à 10:45
|
Citer vertical_align_bottom
|
 |
Merci Thib. Tu sais, on avait échangé quelques messages à la naissance de ma fille. Tu m'avais sorti que "certains peuples disaient que ça portait chance de naître avant terme" et je l'ai gardée, cette phrase, parce qu'elle m'avait fait du bien. Je l'ai gardée car elle me permettait quelque chose d'étrange, à cette époque. Sourire un peu. Merci d'être passé là, surtout là.
El... Merci à toi, vraiment, ça me touche tout ça. Je sais pas si tout va mieux, si comme tu dis "on se dit que c'est comme ça" mais, tout... va, tout coule, tout continue comme si ce n'était pas comme ça. C'est pas mieux ni même différent. On peut acheter un peu de temps, c'est tout. Enfin je sais pas. Un grand merci, encore.
|
|
|
 |
|
|
|
 |
datura. |  |
 |

 |
Il n'est pas de problème qu'une absence de solution ne finisse par résoudre |  |
|
|
 |
 |
|
 |
 |
Statut: Hors ligne
|
 |
 |
 |
Statistiques de l'utilisateur |
 |
333 poèmes Liste |
 |
765 commentaires |  | Membre depuis 20 août 2011 |  | Dernière connexion Aujourd'hui à 09:54 |  | | |
|
Publié: 30 avr 2014 à 11:59
Modifié:
6 mai 2014 à 13:01 par datura.
|
Citer vertical_align_bottom
|
 |
merci.
Sur le fond, je ne suis pas d'accord, je pense que nous vivons. Je ne pense pas que le bonheur soit dans la mort rapide ou dans l'absolution. Que tout existe au contraire. Le rien non.
Nous passons à côté, toujours. Nous essayons mais nous échouons, toujours.
Chaque tentative, chaque échec ce n'est pas juste un enfant mort (ni n'importe lequel), ce n'est pas ce qui doit vivre ou ce qui doit mourir avec pour fil conducteur ce non-sens..
Ce qui se trouve sous le drap c'est ce que nous refusons de voir en nous, mais je ne crois pas que ce soit le nihilisme, je crois que c'est l'Amour.
D'ailleurs c'est bien ce qu'il reflète ce texte, ce n'est pas le gloire du néant, les réactions qu'on nous prête, c'est la possibilité et la grandeur de l'infi(r)me. La vérité de ce qui nous touche.
Pour être touché il ne faut pas être rien. Il faut avoir été aussi médiocrement et aussi imparfaitement nous.
Quelle différence entre une vieille enfant est un enfant vieille. Ce qui compte est en dehors de nous et ce n'est pas "rien".
Pas d'aménité pour la violence des "sur-homme" mais dans notre capacité, notre volonté à sur-vivre ou par delà nous "vouloir que l'autre vive". Qui ne se résume pas en un lien de domination à l'usage des peuples. Qui est bien plus fondamental qu'un dogme à moustache. Nietzsche ne voit que de l'aigreur dans la faiblesse, c'est faux. Il y a la seule grandeur de l'Etre dominé par lui-même.
|
|
|
 |
|
Page : [1] :: Répondre |
|
 |
 |
 |
 |
|
|