La Passion des Poèmes :: Poèmes d'amour :: J'écris ma vie à l'encre...

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	Ce n'est pas nous qui disons les mots, ce sont les mots qui nous disent. Witold Gombrowicz

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Publié: 8 jan 2009 à 09:07
Modifié: 11 jan 2009 à 08:12 par Feuille

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J’ÉCRIS MA VIE

J’écris ma vie à l’encre de ton amour,
Encre lumineuse qui éclipse mes ombres et réchauffe mes nuits
D’un rayon d’espoir, porteur d’un devenir.

Je m’applique dans le tracé de chaque lettre, de chaque mot.
Chaque ligne est une brèche, une avancée vers un meilleur,
Chaque paragraphe s’installe sur la page de mon cœur
Comme un apaisement distillé dans mes veines,
Un goutte-à-goutte discret qui m’inonde de bien-être.

J’écris ma vie à l’encre de ton cœur.
Chacun de ses battements m’entraîne joyeusement à sa suite
Dans les élans d’amour qui te caractérisent.

Elle prend la forme d’un « nous » toujours plus merveilleux.
Ses pleins et ses déliés se dessinent au rythme de nos rencontres.
Tes sourires jouent les accents sur tous ces mots que je découvre.
Les intonations de ta voix en tissent la trame,
Insistance du gras ou légèreté de l’italique suivant nos humeurs.

J’écris ma vie à l’encre de tes yeux.
Je la bois, je m’y noie, et ma plume enivrée s’envole là
Où nos regards se fondent quand l’embrasement nous unit.

Les deux points, les points-virgules, s’invitent sur la page,
Comme des bouées, des pontons où s’arrime mon cœur à la dérive.
Les points d’interrogation l’assombrissent parfois
Mais ils sont aussi porteurs d’avenir ; et les saphirs dispersés
Dans le bleu de tes yeux jouent les points de lumière sur ma renaissance.

J’écris ma vie à l’encre de ton corps.
Envoûtante, elle se glisse dans mon sang, dans ma peau,
Et dessine sur mon cœur des étoiles en fusion jusqu’au feu d’artifice.

J’aimerais abuser du point d’exclamation, précurseur à ses heures
De fous rires… de rires fous, ces moments fabuleux où la déraison nous emporte
Dans cet intemporel où seul compte le moment présent.
Les points de suite sont l’espérance des futures retrouvailles
Raisonnables ? Câlines ? Sérieuses ? Ou… diablement coquines ?

Puisque, depuis notre rencontre, l’encre de ta vie
Me pénètre, me révèle, et rejaillit de moi comme des lames de fond,
Alors, oui… écris ton bonheur à l’encre de mon plaisir.

monencreTONAMOURmonancre

Au commencement des temps, les mots et la magie étaient une seule et même chose. Sigmund Freud

Alphonse BLAISE.

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Publié: 8 jan 2009 à 12:28

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j'aime beaucoup la douceur et l'originalité de ce poème tant dans la forme que sur le fond...
Alex

Lunastrelle

	A chaque souffle s'accorde un vagabond

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Publié: 10 jan 2009 à 10:26

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... Magnifique...

(Je reviendrai lire, je suis un peu sonnée... )

Je suis comme ce temps que l'on ne remonte pas : décalée et détraquée.

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