Un parfum, une atmosphère orientale planent sur ce poème, oui il y a de ces lieux de ces choses oniriques , secrets, sacrés, cachés à nos yeux qui ne savent plus voir et qu'importe qu'ils soient vrais ou le fruit des entrailles de notre imagination, ils sont, matière, une statue dans un jardin autant que notre propre corps, jusqu'à la pensée ne dit-on pas matière à réflexion. L'homme a ce privilège de penser de pouvoir faire vivre la matière inerte, tout ça me fait penser à ces ressentis qu'on peut avoir devant un jardin sec japonais appellé ''karesansui'': on voit l'eau, on l'entend pourtant il n'y a pas d'eau que pierre sable et gravier et des vagues faites au râteau sur le sable ou le gravier pour nous suggérer cette eau omniprésente et si absente. Bon j'arrête je divague, je dis vague alors que tu le dis toi-même: tu es à l'éléphant bleu , tu laves ta voiture et en même temps tu penses ou tu rêves( non j'déconne Verso ) Moi je suis dans le désert et j'ai bu un mirage! amitié jc
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