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Lux


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24 oct à 10:33
  Publié: 7 sept 2015 à 06:34 Citer vertical_align_bottom


Nacelle suspendue
La lune au bout des lèvres
Bouche bée sans décor
Poète industriel

Tu es ce vide dans la balance
Cette béance au bord du monde
Cet ascenseur abandonné
Tu es ce morceau d'amiante
Que l'enfant porte entre ses mains
Comme un animal blessé

Nacelle désossée
Le cœur suspendu aux crochets
Plafond percé, bouches tendues
Industrie des amours perdues

Sous les décombres, quelques promesses
Survivent au temps à l'oubli
Mais le temps n'est qu'un sursaut de plus
Un hoquet dans un vaste espace
Un claquement sourd
Clac
Quand la mâchoire se décroche
Tombe en poussière au milieu des gravats
C'est tout cela qui se défait
Quand les murs n'abritent plus que des ombres
C'est tout cela et c'est ailleurs au creux des lunes

C'est l'usine qui dort en silence
Et qui, de ses ailes frémissantes
Ne s'envole que pour s'effondrer
C'est la première ride
Déroulée sur le sol
Qu'on écrase en passant
Crac
Quand le silence ne suffit plus

Rouages immobiles
Lèvres buvant la rouille
La trace du silence
Sur les murs jaunis

C'est cette machine sans vie
Qui a craché ses années folles
Au sommet de ses insomnies
Et moi j'enrage
De n'être qu'un soupir parmi les chars vides jaunes

 
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