Sombre beauté de nuit, de tout temps tu attends, Ton âme sœur, tu sais, tu ne la verras guère, Là dans ce monastère noir comme la pierre, Lui qui est un solaire, tard tu viens souvent.
Reine, qui au royaume, contemple l'étang, Voudrais-tu t'y jeter, toi qui rêves de terre ? Mais ici sur ton trône, tu restes si fière Tes sujets te regardent quand la nuit s'étend.
Pourquoi es-tu enfant dans le ciel solitaire, Sur ton lit de lilas, tout auprès des lisières Allongée et pensive, plaisant à rêver ?
C'est vrai, ma chère sœur, nous sommes à deux seuls, Là dans l'obscurité, à chercher un linceul, Où déposer l'amour, trop haut pour ces contrées !
Cléo, Votre poème qui contient de très belles images, est une métaphore de la solitude.Nous ne pouvons nous empêcher d'éprouver de la compassion pour cette lune si éloignée de tout et qui ne rencontrera jamais son âme soeur. Amitiés sincères.
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