Des voiles, le premier tenait sa chevelure Si noire que mon œil s’y trouve hypnotisé ; Le second à son cou lui donnait cette allure Des princes de l’Afrique où son sang s’est puisé.
Dans le troisième glisse en suivant la courbure Le vent qui le retient sur l’épaule oublié, Le quatrième croule en pleurs sur la cambrure Plus soyeuse que lui pour ces reins sacrifié.
Le cinquième laisse à ses seins qu’il opprime Déployer fermement leur tendre liberté, Le sixième un instant dans son geste arrêté
Découvre un doux passage où s’oublie une rime. Puis son pas est venu sur mon corps prisonnier Et ma tête a roulé dans les plis du dernier.
Des voiles, le premier tenait sa chevelure Si noire que mon œil s’y trouve hypnotisé ; Le second à son cou lui donnait cette allure Des princes de l’Afrique où son sang s’est puisé.
Dans le troisième glisse en suivant la courbure Le vent qui le retient sur l’épaule oublié, Le quatrième croule en pleurs sur la cambrure Plus soyeuse que lui pour ces reins sacrifiés.
Le cinquième laisse à ses seins qu’il opprime Déployer fermement leur tendre liberté, Le sixième un instant dans son geste arrêté
Découvre un doux passage où s’oublie une rime. Puis son pas est venu sur mon corps prisonnier Et ma tête a roulé dans les plis du dernier.
Surprenant ! tu nous offre de vers en plateau d'argent...
Merci, de nous régaler avec ces sonnets que j'aime. Quel plaisir de te lire!
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