J'ai posté une missive en ce jour de fête, Lorsque les pans de mon histoire se réveillent Au contact abrupt de cicatrices vermeilles, Au souvenir fou de ma lame si esthète.
Je t'ai brodée d'argent ô cyclique démence, Enivrant chaque goutte de tes eaux bruyantes Sur mes soies écorchées, mes laves éclatantes Et lors de mes nuits engourdies par ta bienveillance.
Ô équilibre incertain, l'opium de l'acier Épousait de cette passion le balancier De mes humeurs fébriles et fort instables.
J'ai posté une missive en ce jour de fête Lors de la délivrance de jeux insatiables, Comme le vent d'une irrépressible conquête.
Pour ces jours de "fête", pour ces nuits où ma peau fut mon canevas, lorsque les cordes de mes lames caressaient et effilaient de leurs mélodies salines et désespérées ma détresse, pour cette endorphine merveilleuse que l'on ressent après "délivrance", parce que ces moments étaient devenus trop répétitifs et qu'ils ont nui par trop de fois à mon entourage impuissant à faire cesser ces vagues assassines...
Pour que cesse cette addiction alors que le monde est témoin avec tristesse des effluves carmins des filles et des garçons perdus tels des vents maudits !
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