lascive elle se
penche
ses courbes sont des lignes
et le rond de ses reins
se défait comme un arc
tendu
dans l'aube aveugle et vide
Helga ne dit rien
errance voluptueuse
dans le chaos des draps
et les courbes d'Helga
dans le matin qui brame
se déplient au hasard
au fil des peaux qui passent
Helga fragile
recompte les replis
dans le creux de ses draps
ses lignes ce matin
sont lascives et froissées

quand elle danse Helga n'a
qu'un seul chemin à suivre
et mille autres à aimer
au fil des peaux qui passent
voluptueuse elle se
dessine
des souvenirs fragiles
dans les heures de son corps
dans les courbes froissées
au fil des peaux qui passent entre ses mains froissées

Helga c'est celle qui
lascive voluptueuse
se glisse entre les peaux - là où les errances
se rencontrent et se blessent
et si les reins d'Helga
comme ceux d'une reine
ne sont rien qu'un orage
c'est parce qu'ils se souviennent des corps à corps passés
des aubes et des secrets
et de ces ombres pleines que l'on appelle amours.

Ce texte est un bijou. Il devrait être mis en musique. Merci pour ce partage.

La chanson "Alicia" d'Emilie Simon m'est venue à la lecture, je ne saurais dire exactement pourquoi

Merci pour tes mots