Cachés en mon sein, suspendus en l'air Viennent sous mes mains, quelques petits vers Nombreux et pressés, rêves et pensées Des flots murmurés, des torrents d'idées
L'esprit libre et clair, dans le moindre mot D'éclairs en éclairs, d'échos en échos Je trace, j'écris, j'erre vaguement Au coeur de la nuit, en chuchotements
Au calme infini, immensément clair Seule en mon logis et la tête en l'air Une rime vient, tente de percer Elle part, revient, de son pas léger
Elle chante aussi, se tait, me répond Et puisqu'elle vit, d'autres mots viendront Qu'il faudra poser de mille façons Longuement verser larmes et frissons
C'est un vrai tourment car rien n'a de fin Parfois le néant, rien sous le grappin Un ciel bas, petit, où fruit ne mûrit Ni mot, ni esprit, ni vers qui s'écrit
Au calme infini, immensément clair Seule en mon logis et la tête en l'air Une rime vient, tente de percer Elle part, revient, de son pas léger
Un bonheur de lire ces tourments d'écrire. J'ai aime cette strophe qui s'envole et glisse de son pas léger... éthéré, sur les ondes claires et mélodieuses de la beauté poétique de vos mots de rêves éclairs.
Bien à vous chère Rousselaure. actuaire
« La véritable amitié commence quand les silences ne pèsent plus. » Romain Werlen.
des vers qui viennent ou ne viennent pas, du plaisir et des moments de vide, mais la très bonne idée de partager avec nous ce qui vient des profondeurs de ton être...Je ne peux que t'encourager dans cette voie, car tu as toujours su nous ravir par tes textes. J'y trouve une sensibilité, une douceur, plein de bon. amitiés très sincères à toi. pyc.
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