Qu'un amour enchante, comme des sorts, Possédés, soumis, aimons-nous folie ? Que le jour la nuit, à l'oubli, alors, Sans fard ni lucarne, aimons-nous magie ?
L'absolu cherchons, un Eden, copie, Son parfum d'émoi, dans les bois, bras d'or, où perdre l'esprit, jusque myopie Qu'un amour enchante, comme des sorts !
ô bon Roi des cœurs, vois, ta pique endort, La raison si claire, elle psalmodie ! Nous, ses esclaves, voulons son trésor Possédés, soumis, aimons nous folie ?
Le temps à rebours, ivre bonhomie, Se croit jeune enfant, sans tords ni remords, N'y- a-t-il plus d'heures pour la régie Que le jour la nuit, à l'oubli alors ?
Nous Aventuriers, sans boussole à bord, Prenons sa voix pour guider nos sorties, Est-elle fiable, ou est-ce un transport ? Sans far ni lucarne, aimons nous magie ?
Voyez, la magie, qui imprègne vie, et esprit, et cœur, tous ces anticorps, Nous n’avons plus d’idéal, de génie, Voyez il ne reste, à présent de sort Qu'un amour !
Merci samamuse d'avoir lu ce poème. J'avoue qu'il ne me satisfait pas. La poésie n'est pas une argumentation et quand on commence à réfléchir dans son écriture, elle perd son caractère vivant, vécu.
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