Il est une maison, par les vignes entourée, Qui dans mon souvenir ne s'efface jamais. Les volets ont fermé leurs paupières d'acier, La cheminée vacille, par le vent agitée.
Ses épais murs de pierre témoignent de son âge, Les Merles vont nicher jusque dans les étages. Le jardin est en friche, mais l'herbe est refleurie Avec des Pâquerettes et quelques Pissenlits.
Elle a pourtant le charme des demeures d'antan, Qui avaient toutes une âme, celle de nos parents. Quand je passe près d'elle, je pense à mes aïeux, Qui vivaient près d'ici, dans un semblable lieu.
La maison délaissée gardera ses secrets, Que les siècles passés lui ont bien conservés.
*Une maison ne meurt jamais, elle conserve son âme.*
Tu touches là au sens profond de l'attachement que l'on peut porter aux demeures qui ont vu nos jeunes années, c'est vrai qu'elles ont une âme, et il semblerait qu'à notre époque cette impression ne peut rivaliser avec nos propres souvenirs.... ce bonheur là existe bien en nous Mille pensées Pampille
j'habite une maison qui a plus de 100 âge, et souvent j'ai des pensées pour ceux qui ont vécu à cet endroit, quelques histoire m'ont été rapportées par des "anciens", qui remonte à la guerre de 1870... c'est vrai que ce type de maison porte l'âme de tous ses occupants successifs.
Chaque ancienne maison a son histoire et son âme vibrent dans les poutres et bois aux sons parfois insolites Superbe poésie que j'ai beaucoup aimé lire rappelant à chacun(e) des souvenirs familiaux Merci de votre partage !
Ah ! Que j'aime écouter respirer ces vieux murs, moi qui ai tant écrit sur la maison de mon enfance, il me semble encore l'entendre me murmurer tant de choses... Bisous JOSETTE; Merveilleux écrit qui me touche beaucoup ODE 31 - 17
tu as raison, Ben! c'est si doux de retrouver des anciennes photos, ou des lettres. merci pour ton bien gentil com, douce journée, bien amicalement, Josette
merci pour ton adorable com avisé, Pampille! tout comme ces vestiges, j'essaie encore de découvrir dans ma ville, des traces du passé... douce journée, bisous amicaux, Josette
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