"J'avais donc dix-huit ans ! j'étais donc plein de songes ! L'espérance en chantant me berçait de mensonges." Victor Hugo
... un peu plus loin c'est ici ! La rue de nos Souvenirs...
Au détour, d’une allée brumeuse, J’ai aperçu mes souvenirs d’hier, J’ai revu mes amours, mes retrouvailles heureuses, Qui ont soufflé le pavé en passant des hivers.
A l’ombre d’un chêne, comme une rêveuse, J’attendais ; le cœur au rythme infernal, De voir ses yeux, de frôler sa main telle une voleuse, Pour mettre en mon ciel une nuée d’étoiles.
Au coin de ma rue traversant les oliviers, Je revis ces instants en douces chaleurs, Je perçus encore nos sourires enjôlés, Et le temps passer à perdre le fil des heures.
J’ai longtemps patienté, assise sur Ce muret ! Détaillant son pas frêle, sur ce sol foulé, J’ai souvent eu espoir que cet endroit soit gravé, Ecris en pierre blanche notre vie dorée.
Dans Cette ruelle, pont entre nos deux âmes, Je me souviens des rires, je me souviens des pleurs, Du soir couchant, et des sourires aux larmes, Cette traverse, boulversant en émoi nos douleurs.
Au matin, à l'aurore d’une promenade, Sur Ce chemin qui me menait à son monde, J’ai vu un chantier, sur le sentier de ma ballade, Et mon cœur en reconstruction qui s’inonde.
Des souvenirs, il ne reste que des trous et poussières, Des sourires, une nuée de gravas et de terre, Comment garder en cœur cet endroit à l’abri ? Ce lieu aux milles couleurs qui sombre dans l’oubli ?
Des caresses, il ne reste que des montagnes de pierres, Des tendresses, une route barrée sans une lumière, Comment faire de cette allée mon paradis jadis de l’amour ? Garder en tête ce coin précieux, où rien n’existait autour ?
Tout s’effondre dans la rue de mes souvenirs ! Comme pour balayer les instants déjà perdus, Il s’effile et se faufile ce passé aux beaux plaisirs, En construction d’un avenir, un contre sens d’un temps venu.
Alors que l’espoir fuit dans un regard lointain, J’aperçois comme un signe du destin, Un seul endroit, une seule parcelle fut ignorée, Et du combat pour mes souvenirs, en est resté « notre muret » !
Mes vers fuiraient,doux et frèles,vers votre jardin si beau,si mes vers avaient des ailes,des ailes comme l'oiseau
Merci a vous deux de votre passage , et vos commentaires qui sont toujours les plus beaux.... black daemon jolie mise en page .... les sourires sont restés sur les pavés et sur cette route.... aujourd'hui je souris pour un autre coeur !
Mes vers fuiraient,doux et frèles,vers votre jardin si beau,si mes vers avaient des ailes,des ailes comme l'oiseau
Les souvenirs se perdent de tristesse sur les ruines d'un temps passé... ....mais le coeur en conserve tous les contours Merci ballandine d'avoir compris l'essence même de ce poème !
Mes vers fuiraient,doux et frèles,vers votre jardin si beau,si mes vers avaient des ailes,des ailes comme l'oiseau
va et vient balancier du temps le coeur bat rythme lent ou accéléré hier n'est plus le cadran affiche l'heure...................merci riche commentaire ms plus le temps d'y croire souvenirs au beau temps qui reste en memoire sur les ruines d un passe joli com merci de ton passage rimeva
Mes vers fuiraient,doux et frèles,vers votre jardin si beau,si mes vers avaient des ailes,des ailes comme l'oiseau
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