Ils étaient deux dans la lumière princes, chair des Dieux et du vent des boussoles dans la tête pour unique horizon
Ils étaient deux dans la lumière et regardaient les ombres corbeaux épouvantés par la courbe des vols Ils étaient deux leurs ailes giflaient la brise leurs mains chassaient la peur rien ne pouvait alors déchirer leurs poitrines que la folie du souffle
Ils étaient deux dans la lumière à chasser de leurs pas la poussière des sous-sols ils avaient tous les deux le panache des rois l'innocence des fous ils dansaient tous les deux le tango de l'oubli la tristesse du vent et tous deux fascinés par ce qui tremble encore
par ces choses qui auraient pu arriver mille fois
Princes, chairs éclatantes derrière une pluie de verbes tous deux ne parlent pas leurs ombres se rapprochent et leurs pas se défont un nœud entre les nœuds rien que leurs souffles ne puissent apaiser dehors il fera froid ici l'amour joue aux échecs
Ils sont deux dans le soleil
et l'aube qui sourit au condamné à mort n'enlève à leur tango aucune maladresse.
A chacun son interprétation, mais il est certain que l'on ressent bien des tourments, des déchirures, une force indescriptible une angoisse qui nous prend à la gorge. Je ne sais pourquoi soudain je pense à Bonnie and Clyde Bien amicalement ODE 31 - 17
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