Puis s'en vient le moment, attendu ou surpris, Où il nous faut partir pour un tout ou un vide, Si loin de ces soucis qui ont creusé nos rides Et des sourdes douleurs qui n'ont plus de répit.
Enfin libre du poids qui habillait nos souffles Et entravait l'espoir de nos rêves légers, Sonne à l'heure nouvelle où il nous faut plonger Un sentiment étrange où le silence souffle.
Mais malgré la frayeur de l'adieu sans demain Et de cet inconnu où toute vie s'écoule, Reste la certitude à l'aube qui s'écroule, D'avoir posé sa flamme au brasier de l'humain.
Quand s'annonce la mort à l'arrêt du compteur, Laissez-moi croire encore à ce moment présage Suspendu au dessus de l'ultime passage, Là, le cœur et le corps comme en apesanteur.
hop hop dans mes favoris ! J aime bien ton poème, triste à vrais dire qui fait écho en mois
J'ai me particulièrement
Mais malgré la frayeur de l'adieu sans demain Et de cet inconnu où toute vie s'écoule, Reste la certitude à l'aube qui s'écroule, D'avoir posé sa flamme au brasier de l'humain."
A bientot Riméva
Mes vers fuiraient,doux et frèles,vers votre jardin si beau,si mes vers avaient des ailes,des ailes comme l'oiseau
Je ne vois pas d'émotion dans tes vers plutôt un constat et une espérance. Le jour où libéré des contraintes humaines on flottera serein conscient d'avoir été. Très beau texte.
Voilà une belle réflexion sur notre dernier instant ... ce que nous laissons sur terre, et l'espoir que nous avons (ou pourrions avoir) quand nous marchons vers l'au delà.
Citation de Myo
Quand s'annonce la mort à l'arrêt du compteur, Laissez-moi croire encore à ce moment présage Suspendu au dessus de l'ultime passage, Là, le cœur et le corps comme en apesanteur.
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