on s’enlace, quand les mots s’allument au précipice de nos lèvres, et se jettent sans réfléchir au vertige de leur indécence.
l’horizon bascule et déverse mes « je t’aime » dans tes eaux troublées, ourlées de trop de silences On pense trop fort pour oser défroisser les tentatives maladroites qui se sèment quand les yeux sont clos.
et puis,
on s’en lasse d’être perdu entre deux ciels et forcer nos consciences à se délier des semblants qui paressent dérailler les virages.
vouloir apprendre être seule quand chaque nuage semble déverser le souvenir de nos silhouettes découpées d’entre les étoiles drapées de rosée.
Et les nuages s’accumulent dans nos coins de ciel salés jusqu'à une gare perdue qui redresse le fil tenu de l’ailleurs où s’éteignaient nos regards avant les rumeurs des retrouvailles.
(y’a pas un jour qui passe sans que j’aie les yeux qui s’emmurent en direction de tes rêves)
Tous les textes hébergés par La
Passion des Poèmes sont protégés par les lois
de la protection des droits d'auteurs ainsi que par des traités
internationaux. Il est strictement interdit de distribuer, d'afficher
ou d'utiliser ces textes de quelque manière sans l'autorisation
de l'auteur du texte en question.