Là où tu passes les enfants se noient C'est ta peur qu'ils avalent Avec un peu d'essence.
Pour diluer les peines il n'y a pas mieux que le foutre.
Là où tu vas on se moque de la famine on oublie les mots dès qu'ils sont devant Dieu à pleurer comme des chiens perdus pour que les tombes fleurissent.
Regarde-toi là où tu t'endors les hommes s'envoient en l'air avec des femmes plus belles que la lune et sifflant des comptines au moment de l'orgasme Là où tu pries les hommes pissent sans savoir que demain un autre jour viendra aveugler leurs yeux clairs et meurtrir leur teint pâle pour mieux les envoyer là où les chiens se perdent là où la chair devient mer où les vagues s'emmêlent sans jamais se rejoindre.
et ce n'est pas nécessaire car le reste est presque parfait. yavait longtemps que je n'avais pas retrouvé ce petit goût vibrant qui fait tout basculer en lisant un texte ; si longtemps que je me demandais si je ne savais plus lire.
et combien de vies, d'histoires, sont portées par chaque ligne.
Tous les textes hébergés par La
Passion des Poèmes sont protégés par les lois
de la protection des droits d'auteurs ainsi que par des traités
internationaux. Il est strictement interdit de distribuer, d'afficher
ou d'utiliser ces textes de quelque manière sans l'autorisation
de l'auteur du texte en question.