Ô ma beauté ! Ma muse Cassiopée, Étends ton manteau de sombre velours Sur les mortels brisés, ton baiser Froid d'oubli; tes soupirs dans l'éther sourd.
Ton pâle visage peint dans le ciel Esquisse impassible et éternelle, Amante du vide inexorable Te lasseras-tu donc, déesse implacable ?
L'ombre tu crées pour l'esprit torturé Les peurs et les rêves mortels tu mêles; Dans ton giron étoilé tu berces Des millions d'êtres sous les nuées.
Entre tes bras glacés, enchanteresse, Sens-tu l'humanité vibrer, unie, Comme un seul homme enfin la vie délaisse Pour les brumes douces de la Nuit.
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