J'y pense cette nuit, comme autant d'autres nuits : Allongé, les yeux grands ouverts, seul dans mon lit, Je fixe le plafond où une lumière, Passant par la fenêtre aux volets entrouverts, Dispense une ombre jaune, celle des réverbères. Sans trouver le sommeil, je rêvasse à hier, A ce que j'y ai fait en mal ou en bien. Et puis dans un tressaillement de mes entrailles Remontent les souvenirs comme autant d'entailles Infligées en châtiment par mes propres soins.
Roulant sur le côté, me recroquevillant, Les mains jointes, je parle à celui qui m'entend. Je demande beaucoup, plus que je ne mérite : Un peu de courage pour affronter demain, De la persévérance à croire en mon destin, A faire mes propres choix sans prendre la fuite. En retour, je donne le peu que j'ai acquis. Sans songer à l'oubli, je promets d'exister Un jour de plus avant que ne vienne les nuits Aux longues insomnies passées à cogiter.
Ca me plaît bien....comme une petite prière, comme "faire un voeu" et puis je m'y retrouve un peu...Pr la forme, que dire, les lignes posées sont aussi liquides qu'une rivières d'étoiles...que la tienne soit bonne...:-) Amicalement Riagal
"C'est avec la tête qu'on écrit. Si le coeur la chauffe, tant mieux, mais il ne faut pas le dire. Ce doit être un four invisible." Gustave Flaubert -
Pichardin, parfois c'est le cas, et parfois, elles ne font qu’accroître le doute, la peur et l'anxiété. J'imagine que c'est à nous d'affronter les démons cachés sous notre lit.
Aude Doiderose, merci
Riagal, je prie beaucoup plus que je ne mérite d'être entendue mais j'ai parfois l'impression d'être écoutée par une oreille attentive qui me soulage d'un poids. J'espère que c'est aussi ton cas. Douce nuit d'insomnie.
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