Comme l’espace d'un rien, un envol inachevé, une tentative d’en finir, mieux vaut s'évader, ne plus y penser… Question de vide démesuré, ce vertige qui nous prend au cœur.. Et toujours ce sentiment d'incompréhension, d’insatisfaction, de tristesse. On se plait à vivre dans ce monde sans morale, où tout est négligé, où tout est interdit, où tout se juge et se brise, où la haine dépasse le bien, ou le malheur fréquente le diable avec plaisir, ou le bonheur s’affiche sous de fausses clartés… Entre mélange de bien-être et de chute, ne pas trouver sa place. D’un jour a l’autre, d’un sourire aux larmes, d’un « je t’aime » a l’autre, sans conviction ni croyance, l’air de ne pas y croire, l’air d’aimer quand même, par pudeur, par besoin d’exister, besoin de ne plus être seule ; je crois qu’on s'éloigne de la réalité, qu’on rejoint un ailleurs qui ne s’oublie pas, un ailleurs d’ou l'on ne revient pas. Cruauté oblige, on ne pense plus qu’a soi, à son propre univers, histoire d'en finir… C’est pas grave,on ne sera plus là pour entendre pleurer.. J’ai bien dit, cruauté oblige…
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