Si je supplie de l'écrit le reflet de mon être, Si je supprime le peut-être qui me semble trop traître, Si je refuse de paraître autrement que par la lettre, c'est ici tout le dépit, Le cri strident d'une utopie, que la tourmente alimente. Je compose là ma tristesse, hisse doucement mes faiblesses, en vers, et en verset j’exprime une longue détresse, que le temps tresse. Je te dessine, à tort ou à raison, à tort et à travers mon esprit qui erre ici en une prière... Je me mets à rêver pour mieux conter ce que la réalité trop peu subtile ne peut capter, Je te dévoile une facette que seule la larme qui guide ma plume peut transcender. Les mains liées, serrant la plume qui de son encre couleur bleue , tente de décrire ce devenir, tente d'empêcher le rêve de se flétrir... Un rêve, sans trêve, un rêve qui relève de la nécessité la plus profonde, Qui emplit mon nouveau monde… Sur la toile de ton regard, j’observe ce que la vie nous réserve , ce que la vie nous cache sans que jamais on ne le sache… Et là mes larmes se sèchent, l'instant d'un nouveau rêve que le temps crèvera mais peu importe que le temps retienne ce qui échappe à mes mains… Que mon cœur t’offre encore beaucoup de lendemains…
Tous les textes hébergés par La
Passion des Poèmes sont protégés par les lois
de la protection des droits d'auteurs ainsi que par des traités
internationaux. Il est strictement interdit de distribuer, d'afficher
ou d'utiliser ces textes de quelque manière sans l'autorisation
de l'auteur du texte en question.