Un, deux, trois...

Et tu comptes quoi comme ça?
Con... bien d'années, avant que je puisse t'oublier.
Je trouve cela bien mignon tu sais ?
Si seulement ça suffisait...

Je rêve que tu reviennes...
Chaque jour, je regarde ces hyènes.
Contemple cette haine qui perdure,
Contemple ce pourquoi c'est si dur...

Mais je t'ai pas oublié...
Ne crois pas que j'ai pris mon bulldozer,
Pour détruire ce qui me restait d'air...
J'ai fui mais tu m'as rattrapé.

Tu m'as construit ce labyrinthe,
Cette étreinte qui me tue...
Je m'éreinte au boulot, au sport... je pue.
Mais je t'ai coffré dans mon cœur...
C'est j'en suis sur ma plus grande peur.


Un, deux, trois...


Et tu comptes quoi comme ça?
Rien de plus que mes fissures...
Savoir depuis quand je t'endure...
Affamé je te regarde là.

Mais t'inquiètes, je m'assassine.
Je ne décroche pas un mot,
Je n'ai plus qu'une roche là haut...
Te toucher de mon regard, ta taille fine.

Je me nourris de mes souvenirs.
Je suis pourris, je veux revenir...
Naître encore une fois avec toi...
Faire danser mes arrêtes pourquoi ?

Retourne dans ton monde,
Laisse-moi errer...
Tu hantes mes nuits et mes jours,
Laisse-moi apeurer...


Un, deux, trois...


Et paf, ça fait que tu n'es plus là !

Woah, texte profond, l'un de tes meilleurs d'après moi.

Tu sais faire passer tes sentiments, tu as vraiment l'âme d'un poète.

En espérant pouvoir lire et relire tes oeuvres très bientôt et pendant longtemps.

Encore une fois, merci, Presqu(e)\\'il(e).

Merci Roberto ...

A très bientôt