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Lux


dites non au patron, mais oui à la voisine.
   
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  Publié: 9 mai 2009 à 06:29
Modifié:  9 mai 2009 à 06:31 par weendy95
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CONTRE contre
contre
je suis contre le geste
contre le son des cloches
je suis contre la guerre et les insomnies
contre les profils
contre la famine
la faim
contre la forme
mais mon amour vois comme les fourmis passent toujours
dans les étoiles ton épaule
ton épaule quelque part
dans la fourmilière
vois comme elles grimpent
dessus dedans
regarde bien comme elles tirent à elle
ce que tu cherches en tombant
tu es poussière – tu es épuisé
tu es sciure – tu es
tu es peau
et parfois mon sang ne revient pas
mon sang ne tient plus
plus du tout ne fait plus de tour DU TOUT...
les veines s'effacent
se sacrifient
on les mangera demain dès l'aube, peut-être
grillées au soleil
les braises de mon amour
je les prendrais en photo
j'en aurais envie
on ne touchera à rien
mais je suis touchée
je suis contre
et contre toi
et pour mon cœur et mes fourmis

simplement, bonne chance

je relève mes manches, il y en a encore
les blessures dont tu parlais
font leur place dans ma vie
entre deux portes deux colonnes d'étoiles elles font leur chemin
le long des murs
le long des routes comme de vieux bergers
contre toi elles sont
elles sont contre mes lèvres
à présent contre un silence
je donnerai tout ce qui ne va pas
m'oublie
m'arrache
me donne au passé
passé
n'est pas passé
tout passe reste
accent
suit
je suis
CONTRE les inondations
contre l'épuisement les révolutions
contre les épurations
contre les lamentations
contre les circuits (tu tombes en cherchant, tu tournes) contre la bohème (lalala) contre les poèmes
ce sont des outrages à moi-même
de tous poils de tous temps on me donne au passé

à cet instant, le silence s'installe tranquillement dans son fauteuil

il y a donc un silence
et bien plus


l'attente des condamnés est pareille à celle des huîtres
dans l'assiette
sur scène
la dispute prend chair prend tout
dans sa tête
sur scène les oiseaux tournent en rond
dans les étoiles
parce que les étoiles offrent un père
écrasons les étoiles
et
et
et
éteins la lumière
tu me vois pour la première fois
ceci est un rêve ceci est mon cœur
il n'y aura pas de retour
mais vois mon amour combien les astres ont changé
depuis hier
le passé
sourit
de toute son âme
au même moment, toutes ces fourmis
me donnent envie de pleurer
de serrer une main très fort
tellement
elle en deviendrait rouge
elle irait jusqu'au soleil
elle irait dire bonjour aux petites fourmis lumineuses
tout ça parce que j'ai fermé les yeux
trop fort et très longtemps
appuyé mes doigts
contre mes paupières
contre les lunes
les premiers mots

les voisins j'ai hurlé contre les voisins

les hérissons j'ai marché sur des hérissons
sur des fourmis rouges
c'est un peu la même chose

ça pique

j'éclate

et le matin, tu meurs dans mon ventre
c'est pareil
et tu es encore en train de mourir
contre mes hanches contre mes seins
tu pars tout de suite, tu es EN TRAIN de partir
tu pars déjà.
tu pars contre moi
CONTRE




un temps




elle se tait.

 
Eylork Cet utilisateur est un membre privilège

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Il y a des jours avec et des jours sang.
   
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Il y a 56 minutes
  Publié: 9 mai 2009 à 12:34 Citer vertical_align_bottom

c'est fort! fort et beau! plein de messages entre les lignes, mais autant dedans!

  Aller au superflu pour couper court à l'essentiel.
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