Mourir pour des étoiles
les étoiles sont méchantes
mourir contre une étoile
des étoiles différentes
l'une porte le voile l'une le tablier
l'une et l'autre portant
la mort sous leurs colliers
l'une et l'une attendant
des ports et des papiers
des portes déportées

Mourir pour un papier
un papier dans leurs mains
un papier dans leur bouche
qui leur sert de mouchoir
et c'est un mouchoir blanc
et c'est une prière
ah elles ont fière allure
la prière ou l'adieu
ah les adieux sont grands
les adieux se déchirent
dans un grand cri d'adieu


quand la messe est finie,
une autre messe éclate.


pour des étoiles
pour des fleurs en papier
pour des hommes en costume
qui parlent au micro
pour un homme en costume
qui voudrait nous parler
à nous
à nous troupeau de chairs
à nous troupeau serré
soyons un seul amour
mais soyons l'amour fort
le premier qui emporte et les rames et la mer
le dernier qui rapporte et la corde et le corps
et le navire entier
plein de vivres plein d'or
à en tordre la coque
alors le regard fou
l'arme à demie chargée
tirons nous tirons nous
déserteurs désertés.

quel est donc ce lien "pas trop nul", flux ?


ça ne marche pas...

tu as raison... c'est l'effet "ne pas écrire pendant un bout de temps et tenter de faire un poème après une longue période de silence". du coup je voudrais tout dire. ce sont des textes que je n'aime pas relire, parce que je n'y retrouve rien.
merci de ton passage quand même et de l'avoir ressenti comme ça