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Lux


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24 oct à 10:33
  Publié: 29 juin 2009 à 11:38
Modifié:  2 juil 2009 à 08:06 par weendy95
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Neuf heures, heure d'été
la tête contre un mur et les pieds en coton
la sueur fait des tâches sur le parquet
ça n'est pas sale
alors je marche
il y a une heure j'étais dans le train je quittais Paris
maintenant je tourne en rond, j'ai failli m'envoler
je suis là à crever des ballons
à regarder les murs, peut-être ont-ils des regrets
peut-être pas
peut-être des pattes
les murs ce sont de vrais salauds
crois-tu qu'en les caressant
crois-tu qu'en cassant des verres
on peut se casser les dents

et crois-tu que Paris se quitte facilement

après neuf heures au soleil
la peau encombrée de soleils
après neuf heures le soleil glisse vers la mer, au delà des toits et au delà des pigeons
en même temps, l'ombre des maisons glisse sous mes mains, posées à plat sur le bord des quais
trois petits tours et puis

et c'est à ce moment là que je commence à comprendre

Paris-les-clous, Paris-que-des-choux c'est l'odeur du coton qui brûle
Arles Annecy et ces villes aux noms qui résonnent comme ceux des brigands
ils ont tous emporté quelque chose
le bout de pain qui leur revient
la terre coincée sous les ongles
la prison et les larmes, une fois qu'on a ouvert les poings

je ne pensais pas qu'on puisse voler autant de dépouilles
je croyais que les montagnes servaient de barrages
que la liberté c'était pour les assassins
malheureusement non
malheureusement,
la liberté s'est écrasée devant mes yeux, comme une vieille femme suicidaire
et je n'ai pas osé la prendre
ni même m'en m'approcher

elle avait glissé dans le noir

 
Lux


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  Publié: 7 déc 2009 à 07:57 Citer vertical_align_bottom

si si je comprends. d'ailleurs quand je dis "dire qu'on a aimé me suffit", j'entends par là que pour moi ça signifie qu'on a ressenti. et ressentir ne s'explique pas. comme y'a pas de raison d'aimer. et pas de raison de haïr aussi. alors je sais pas si ça s'inscrit dans le surréalisme et je n'irai pas jusqu'à comparer à Péret : )
mais je comprends ce que tu veux dire. et donc j'en suis ravie. merci encore, le barbare.

 
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