Les oiseaux de papier se balancent au vent Les oiseaux de papier poussent les pierres je tousse je tousse tout ce que je n’ai pas déjà écrit tout ce qui n’a pas ruiné le monde je tousse à n’en plus pouvoir je tousse pour les générations futures j’entretiens la source et les oiseaux de papier se balancent au vent les oiseaux de papier atteignent le Mont Blanc les oiseaux se froissent en volant Marlène tu Marlène tu vis en moi Marlène tu me soulèves tu n’es jamais en deuil Marlène pourtant tu vides mes yeux et ce chant de sirène il n’y en a jamais assez pour deux Marlène, les oiseaux de papier te vont si bien ton visage a la couleur de tes yeux et je retiens chaque sourire sans quoi tu meurs je t’aime Marlène tu pries dans ta petite chambre bleue tu t’ennuies quand mes lettres arrivent trop tard tu crois avoir encore du temps enlève cette robe les oiseaux de papier n’attendent pas ils entrent et te percent le cœur et t’arrachent les nerfs sans demander leur reste Marlène tu souffriras plus que moi tu n’as pas vu cet homme se détruire tu n’as pas vu ces yeux tu n’as pas vu le viol à travers le viol tu n’as pas senti sa main contre la tienne Marlène les oiseaux sauront trouver tes reins et les orner de roses quand fleuriront les roses alors je t’aimerais pour toujours sans peur.
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